À la veille de recevoir l’AS Fabrègues en 1/8e de finale de Coupe d’Occitanie, entretien avec le coach millavois Alfredo Perez. Premier bilan, la coupe, ambitions et enjeux. Le point à la mi-saison du SOM Football.
Millavois.com : Un si beau parcours en Coupe d’Occitanie n’est pas courant, comment vous sentez-vous, vous et votre groupe, à la veille de ce grand rendez-vous des 1/16e de finale ?
Alfredo Perez : Je vais bien, la grande majorité de mes joueurs aussi. On aborde ces matchs avec sérénité. Ce n’est que du bonus. Moi, j’utilise ces matchs de Coupe pour préparer mes matchs de championnat. Les joueurs eux, veulent aller le plus loin possible. Les émotions vécues en coupe sont toujours particulières, on l’a bien vu au tour dernier contre Saint-Juéry. Il y avait une forme d’euphorie après le match qui n’appartient qu’à ces matchs de coupe. C’est la fameuse « magie ».
Fabrègues est un adversaire que vous connaissez bien, qui vous a déjà éliminé au 3e tour de la Coupe de France cette saison. Ce match a-t-il un goût de revanche ?
Pas du tout. Fabrègues nous avait éliminé fort logiquement et l’avait mérité. Ensuite, ils ont fait un très joli parcours jusqu’en 1/32e de finale dont ils sortent avec les honneurs et quelques regrets contre Trélissac. Disons que c’est la marche au-dessus de la nôtre. C’est une top équipe de R1 qui joue avec d’excellents joueurs régionaux, et nous nous avons des blessés et des absents. Fabrègues sera de nouveau un logique favori pour ce match, que nous aborderons avec humilité et combativité, avec nos armes. Et après, chaque match a sa vérité.
On est exactement à la mi-saison en championnat, peut-on déjà dresser un bilan ?
Le premier bilan qu’on peut faire n’est pas à notre avantage. C’est factuel. Cette poule et les équipes du Sud en général, que nous rencontrons, nous changent complètement. Autre jeu, autre intensité, autre rythme, autres profils de joueurs. Quand on aime le football, quand on est compétiteur, c’est passionnant parce que ça nous force à nous réinventer et élever notre niveau de jeu comme nos exigences. La poule est ultra-dominée par une équipe (Sète) qui n’y a sa place que par décision administrative, mais mérite de jouer deux divisions au-dessus. Il nous reste les miettes…
Avec 4 défaites en 10 matchs et un match en retard à jouer à Saint-Affrique, comment jugez-vous votre première partie de championnat ?
Nous sommes 7e, deux points devant l’avant-dernier et sept derrière le deuxième avec un match à jouer chez notre voisin qui, en cas de victoire, reviendrait à 1 point de nous. Donc je juge notre première partie de championnat « moyenne ». Nous avons un temps d’adaptation long à cette poule. Mais nous avons aussi à nous adapter à nos blessures et aux absences de joueurs qui nous sont préjudiciables. Heureusement que nous pouvons nous appuyer sur un vivier de jeunes qui ont été bien formés par l’école de foot et qui démontrent beaucoup de qualités et d’envies.
Si on parle du derby qui a été reporté, mais arrive vite (le 10 février), est-ce un match particulier pour vous, avec une saveur ou un enjeu particuliers ?
Non, aucun. Quel que soit le match ou l’adversaire, il n’y a toujours que 3 points à prendre. Ni plus ni moins. On entre toujours sur le terrain pour gagner un match. Tous les joueurs et les staffs se connaissent, beaucoup ont déjà joué ensemble auparavant, donc on ira à Saint-Affrique comme à Capestang la semaine précédente, avec la même ambition : faire de notre mieux avec nos moyens du moment…
