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Millau. Journée nationale du souvenir de la déportation : un hommage rendu au Parc de la Victoire

Chaque année, le dernier dimanche d’avril est l’occasion de saluer la mémoire des victimes de la déportation. Juifs, Tziganes, handicapés, homosexuels, communistes, résistants et autres opposants politiques, ce sont plusieurs millions de personnes qui ont été envoyées dans les camps de concentration et d’extermination nazis, lors de la Seconde Guerre mondiale. La plupart d’entre eux ne reviendront pas.

© Aurélien Trompeau

À Millau, la cérémonie qui se déroulait au Parc de la Victoire à réunit élus, représentants des autorités, des associations d’anciens combattants et de victimes de la déportation.

C’est Michel Durand, en tant que premier adjoint en charge des anciens combattants, qui a débuté cet hommage.

« En cette journée nationale du souvenir de la déportation, nous commémorons et nous nous souvenons donc du sort tragique de ces millions de femmes, d’hommes et d’enfants, stigmatisés, parqués, déportés, affamés, torturés, assassinés parce qu’ils ne répondaient pas à un idéal établi par un régime fasciste », a déclaré l’élu.

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La commémoration s’est poursuivie avec l’intervention de Jacques Noyrigat, président départemental des « Déportés patriotes » et fils d’Odette Noyrigat, résistante millavoise, déportée politique au camp de Ravensbrück à l’âge de 24 ans.

« Cet hommage intervient dans une période à nouveau chaotique où les désordres du monde menacent la démocratie et engendrent la souffrance de populations civiles innocentes, a rappelé Jacques Noyrigat. Restons mobilisés contre le fanatisme, contre la résurgence des idéologies de haine et d’exclusion et unissons dans un même hommage tous ces êtres humains dont les vies furent broyées, en raison de leur résistance, de leur croyance, de leur origine ou de leur orientation sexuelle, au nom d’un régime raciste, expansionniste et dominateur. Plus que jamais, notre combat est celui de la liberté et de la paix ».

La cérémonie s’est achevée avec un dépôt de gerbe séquencé, ainsi qu’une minute de silence.

© Aurélien Trompeau
© Aurélien Trompeau
© Aurélien Trompeau
© Aurélien Trompeau
© Aurélien Trompeau
© Aurélien Trompeau
© Aurélien Trompeau

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