Pour un piéton sans obligation professionnelle n’ayant d’autre qualité pour parler de ce sujet que son bon sens naïf et sans a priori sur tel ou tel moyen de déplacement en ville, les dispositions municipales actuelles en la matière paraissent bizarres, incompréhensibles et posent question.
Pourquoi interdire la circulation des véhicules, sauf vélos et trottinettes, boulevard de Bonald et place de La Capelle où la vaste largeur des trottoirs est supérieure à celle de la chaussée et où la Capelle est une vaste esplanade piétonne ? Sauf à vouloir chasser les véhicules polluants qui vont allonger leur trajet par des venelles dissuasives qui ne résoudront pas leur problème et pollueront d’autant.
Effet nul sur la diminution de la pollution.
Aucune amélioration pour l’espace piétons, sauf contraintes de passages signalés. (voir les passages sans difficultés autour du Mandarous.) La limitation de vitesse réduisant la pollution sonore.
Pourquoi interrompre le circuit naturel du tour de ville, irrigation indispensable et vitale à son économie alors que son rétablissement ne réduirait que de manière insignifiante l’espace piétonnier ? Sauf à suivre la mode du moment sans discernement.
Que deviennent les piétons dans ces venelles où il n’y a pas de place pour eux et un défilé simultané et constant de véhicules qui ont besoin de tout l’espace ?
Cet ensemble de mesures incohérentes ressemble à une vision hémiplégique de la cité dont on ne verrait que ce qu’on désire qu’elle soit sans voir ce qu’elle est et comment elle vit. On ne voit rien d’apaisant avec ce chambardement inutile.
Paul Finiels
Millavois de la « majorité silencieuse »
