Opinion

« Sud Aveyron. L’hôpital médian : une évidence depuis longtemps »

La qualité d’un hôpital dépend de la qualité de ses médecins hospitaliers. La qualité d’un hôpital conditionne l’installation des médecins généralistes.

L’hôpital médian : une évidence depuis longtemps 

• Les principaux responsables politiques et administratifs connaissent depuis longtemps le problème sanitaire du sud-Aveyron et sa solution.

• L’État a proposé un hôpital commun en 2004 et plus précisément médian en 2019. Et, en effet, l’étendue et la faible population du sud Aveyron imposent absolument un seul hôpital au point d’équilibre démographique si l’on souhaite attirer toute la population et ainsi bien recruter de jeunes médecins sur les postes fixes (et donc, maintenir les postes de soignants et équilibrer au mieux le budget).

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Déchéance des deux hôpitaux : jusqu’où avant le consensus indispensable ?

• La population ne soupçonne le problème que quand elle en souffre (Saint-Affrique en a souffert avant Millau), mais elle reste perplexe sur les solutions, car presque personne ne fait l’effort de l’informer et, car certains calculs électoralistes se laissent aller à la désinformer en fabriquant des oppositions artificielles, politiques (gauche/droite) et/ou territoriales (Millau/Saint-Affrique), alors que ce sujet est, par essence, d’intérêt général : les causes proviennent du sud Aveyron entier et les solutions ne peuvent donc venir que du sud Aveyron entier.

• Un (quasi) consensus est indispensable pour que l’État lance ce projet couteux (mais source d’économies et d’efficacité), car l’État ne peut prendre le risque que cet hôpital médian, une fois décidé, soit « torpillé » par certains démagogues et se transforme en fiasco sanitaire et financier. Mais jusqu’où laissera-t-on aller la déchéance des deux hôpitaux avant d’arriver à ce consensus ? De plus, peut-on attendre indéfiniment, avec le risque que le prochain gouvernement abandonne le projet devant notre irrésolution et préfère laisser nos deux hôpitaux régresser « naturellement » à cause de leur population insuffisante ?

• La localisation est la condition initiale indispensable, mais elle n’est pas suffisante. Il faudra suivre de près toutes les étapes : 1 La Localisation – 2 le projet médical – 3 la construction (et les accès) – 4 les recrutements médicaux – 5 la promotion auprès de la population.

Échangeur n° 46 de l’A75 : le point d’équilibre démographique parfait.

• L’échangeur n° 46 de l’A75, près de Beaumescure sur le Larzac, est selon notre étude, le point d’équilibre démographique parfait du sud Aveyron (en ajoutant un accès direct pour Millau à partir du sommet de la côte de La Cavalerie). Espérons que les luttes d’influence ne vont pas déplacer cet hôpital médian, lui faisant alors perdre tout ou partie de la légitimation de sa construction.

• L’intégrité des deux hôpitaux dans l’intervalle doit être respectée si l’on ne veut pas compromettre l’hôpital médian.

• Le projet d’hôpital médian au contact de l’échangeur 46 de l’A75 (Beaumescure) est défendu par de très nombreux maires et médecins et par : Jean-Claude Luche ancien président du conseil départemental, Jean François Rousset référent pour l’Aveyron de LREM. Vous obtiendrez toutes les informations avec le lien

Docteur Alain Vernier 

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