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Millau. Opinion : « Stop au demi-visage de nos enseignants »

Depuis le début de la crise « Covid », les enseignants, personnels école, extra-scolaire, puéricultrices, orthophonistes… et les enfants nous ont montré leur grande capacité d’adaptation. Mais s’adapter ne signifie pas forcément accepter et cautionner.

La situation s’éternise et le « faire contre mauvaise fortune bon cœur » ne peut plus tenir ,trouve ses limites et fait émerger les effets pervers des protocoles subis. L’un d’eux, le moins naturel et le plus contraignant, est celui du port du masque.

  • Comment peut-on infliger à nos enfants, élèves de ne voir depuis plus d’un an que des demi-visages ?
  • Comment peut-on les priver de la source principale du message oral : la bouche et les mimiques ?
  • Comment peut-on accepter de leur faire subir une communication dégradée avec leurs encadrants sur le temps des apprentissages fondamentaux, sur des journées entières ?
  • Comment ne pas s’inquiéter du fait que ces masques opaques peuvent entraîner de potentielles répercussions sur le développement cognitif, sensoriel et émotionnel ?
  • Comment peut-on dégrader la pratique des enseignants à ce point.
  • Comment ne pas en faire un sujet prioritaire ?

Une seule solution à ces problématiques : le MASQUE INCLUSIF (masque avec fenêtre transparente). Ce dernier, qui est initialement conçu et fourni pour les personnes sourdes et malentendantes et enseignants spécialisés, se révèle pourtant être un vrai outil utile pour TOUS. Recommandé par le haut conseil de santé publique (HCSP). Alors, pourquoi ne pas le généraliser ?

Certaines communes ont fait le choix de l’offrir à l’ensemble de ces enseignants (maternelle et élémentaire : responsabilité de la ville) le considérant comme un outil pédagogique essentiel. Les retours d’expérience sont positifs. Il existe 6 modèles de masques inclusifs homologués d’un coût à l’unité entre 9 et 12 euros réutilisables et lavables… Je pense que cela pourrait être un cadeau utile et contextuel que nos enseignants apprécieraient.

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Cela mettrait un terme à la dégradation de leur enseignement et revaloriserait la transmission des apprentissages. Un cadeau a été fait en début d’année à nos élèves pour notamment éveiller leur fibre écologique. Faisons-en un à nos enseignants pour faciliter valoriser et soutenir leur pratique. A bon entendeur…

Karine Haumaitre, élue municipale

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