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Opinion. « L’accueil du jeune enfant, une priorité dans le monde rural »

Il est rare d’aborder la question du monde rural sous l’angle de l’accueil du jeune enfant. Pourtant, encourager le développement du monde rural, c’est offrir à ses habitants les meilleures conditions de vie possible en veillant à la qualité des services proposés. C’est pourquoi nous faisons de l’accueil du jeune enfant une question prioritaire.

En effet, sur notre canton, les communes rurales que sont Comprégnac, Saint-Georges de Luzençon et Creissels, ont vu leur population augmenter avec la création de nouveaux lotissements et l’arrivée de nouvelles familles. Se pose alors rapidement pour ces dernières la question de la garde de leurs enfants. N’ayant pas accès à des structures collectives, non existantes sur ce territoire, les parents n’ont pas le libre choix du mode de garde de leurs enfants.

Seules les assistantes maternelles agréées par la PMI peuvent répondre à leurs besoins. Malgré les compétences de ces dernières auxquelles nous ne voulons pas nous opposer, il est important de compléter et de diversifier le choix donné aux parents : accueil individualisé à domicile ou chez une assistante maternelle ou bien un lieu d’accueil collectif.

En proposant aux parents du canton la possibilité de choisir en trois ces 3 modes de garde, nous les aiderons à être au plus prêt de ce qui leur semble le mieux pour leur enfant et le plus adapté à leurs contraintes familiales et professionnelles.

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En effet, loin d’être en concurrence, ces modalités d’accueil du jeune enfant sont complémentaires dans le sens où ils laissent le choix aux parents.

La création d’une structure d’accueil collectif n’étant justifiée qu’à partir d’un certain nombre d’enfants, elle doit s’inscrire dans une mutualisation des moyens de plusieurs collectivités pour en assurer le financement avec l’aide du département et/ou de la région.

Nous nous engageons donc à réfléchir à la création d’une structure intercommunale associant les 3 communes rurales de notre canton afin de répondre au plus prêt aux désirs et au choix des parents tout en laissant la place aux assistantes maternelles qui feront partie de la diversité des modes de garde possible sur notre territoire.

Corinne Compan et Michel Durand

Pour le Printemps Aveyronnais

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