Née au Minier le 29 janvier 1937, Francette Galzin comptait deux sœurs. Elle effectuera sa scolarité à l’école du Viala-du-Tarn. C’est à Saint-Rome-de-Tarn, au cours d’un bal, qu’elle rencontrera « Dédé » Bergonier qu’elle épousera en 1959.
Tandis que Francette confectionnera des gants à domicile, Dédé sera maçon aux côtés de son père Léon et son oncle Marcel. Le jeune couple accueillera deux enfants, Didier et Nathalie, et s’investira grandement dans la vie au village.
À la fois dévouée, efficace, active et discrète, qui ne connaissait pas Francette ? Intensément croyante, elle participait aux offices dominicaux et sa dévotion envers la Vierge Marie l’amenait au pèlerinage annuel vers Lourdes.
Chaque lundi, lendemain des jours de match de foot, les cordes à linge s’emplissaient du jeu de maillots jaune et noir de l’ASR. Présente auprès des bénévoles du syndicat d’initiative, du club des aînés, de la chorale, elle répondait toujours présente, son dynamisme et sa quasi-permanente bonne humeur grandement appréciés.
Un engagement pour lequel chaque été elle s’accordait une pause et retrouvait son hébergement estival de Vias pour y accueillir ses petits. Peut-être pas de vraies vacances touristiques, pour elle, mais la grande satisfaction d’y vivre une vie familiale perturbée par le décès prématuré de Dédé en janvier 1994.
Ce sera une maman, une grand-maman, puis une aïeule attentionnée qui pourra serrer dans ses bras cinq arrière-petits-enfants. Mais la maladie viendra ternir malheureusement son quotidien et nécessiter son admission à l’Ehpad Denis Affre. C’est là qu’elle fermera les yeux pour s’en aller retrouver son Dédé et reprendre avec lui un éternel tour de valse. A ses enfants, à toute sa famille, nos plus sincères condoléances.