J’ai pris connaissance dimanche de l’interview de Mme Emmanuelle Gazel dans un quotidien local (bien connu pour sa plume objective). L’ensemble des propos recueillis sont stupéfiants !
Mme la Maire dit avoir placé son mandat sous « le signe de l’échange et de l’écoute. » Stupéfiant ! Les sept élus démissionnaires ne semblent pas en dire autant ; les artisans, qui en viennent à refuser des chantiers en centre-ville, non plus ; les commerçants qui, pour certains, voient leur chiffre d’affaires dangereusement décliner, non plus ; la MJC, qui voit le projet SILEX tomber à l’eau, non plus ; la plupart des associations, qui ont vu leurs enveloppes amputées ou avec qui le dialogue est difficile, non plus ; les Millavois, qui redoutent de descendre en ville, non plus… A se demander avec qui elle échange donc tant !
Mme la Maire revient encore une fois sur « les finances exsangues » que lui aurait laissées la municipalité précédente. Voilà le seul argument qu’elle nous assène depuis 3 ans ! Cette démagogie ne semble plus tenir la route à un moment où tous les projets montés par la municipalité précédente voient le jour, sans que rien n’ait été touché d’un poil dans leur conception (ou parfois que d’un poil).
Preuve que les budgets étaient bien ficelés ! Cerise sur gâteau ! Mme la Maire se permettant même d’envoyer un petit courrier à des milliers d’habitants… à quel prix ? Ça, les finances l’ont permis ! Cet argument démagogique, va-t-elle le reprendre encore souvent ?
Et le top du top ! Parlant de Christophe Saint-Pierre, elle l’engage « à penser à son territoire, avant de penser à sa carrière. » Alors là les bras m’en tombent ! Elle, qui ne vit actuellement que de ses mandats politiques. Elle, qui n’existe qu’au travers de la politique. Elle, dont la seule carrière est basée sur la politique… ose qualifier Christophe Saint-Pierre de carriériste (puis-je me permettre de rappeler que M. Saint-Pierre lorsqu’il ne fait pas de politique, vit de son activité professionnelle ?)
Elle, qui refuse de démissionner alors que son bateau prend l’eau de tous côtés ; elle, qui refuse de quitter son siège de maire alors que la principale action qu’elle a menée est rejetée par une majorité de l’opinion publique ; elle, qui se raccroche à toutes les branches prétend que les autres sont carriéristes, mais pas elle ! Quelle blague !
Pour finir elle dit que « l’intérêt général doit prévaloir sur les enjeux de pouvoir personnel ! » Qui a le plus à perdre à une nouvelle élection ? L’intérêt général ou la carrière et le pouvoir personnel de Mme la Maire ?
Christelle Sudres-Baltrons
