Mardi 20 juin, les élèves de 6e4 du collège Marcel Aymard de Millau ont présenté le résultat de leur projet sur l’Egypte Antique. Une idée venue après la lecture d’un roman…
« Les Pilleurs de Sarcophages » d’Odile Weulersse, représente le point de départ de cette aventure vers l’Egypte Antique. En effet, dès le mois de septembre, lorsque Maryline Porte, professeure de français des 6e4, leur donne à lire l’œuvre de l’écrivaine française, le récit les intéresse particulièrement, et ils n’imaginent pas que cette lecture s’arrête à la fin du livre…
Débute alors un travail pluridisciplinaire, avec Sylvie Kaddour, professeure d’histoire-géographie, Martine Fabre, professeure documentaliste, Sylvie Kardassevich, professeure de mathématiques et Maryline Porte, professeure de français. Celles-ci proposèrent aux élèves un voyage à Figeac, pour visiter notamment le Musée Champollion. Un départ préparé de la meilleure des manières, avec dans chaque matière, une étude des caractéristiques l’Egypte ancienne : les pyramides, les écritures, les rites religieux, ou encore la manière de gouverner.
Au mois de février, Sandrine Bouchier, intervenante artistique, est même venue porter main forte aux élèves et aux professeures, afin de réaliser des œuvres à partir de leur recherche. Ils ont ainsi modelé des amulettes en argile, construit des sarcophages, et même réalisé une momie.
Pendant une partie du travail, les élèves se sont aussi glissés dans la peau des journalistes en réalisant des interviews radio de Jean-François Champollion, et en écrivant des articles de presse sur l’époque.
Très impliqués dans le projet, les collégiens ont aussi réalisé de leur propre chef des diaporamas, et une exposition de leurs œuvres. Parmi celles-ci, la plus belle pièce est le sarcophage de Narmer, premier pharaon d’Egypte, qui a uni le nord et le sud du pays. Une œuvre à l’image de leur classe, qui a vu ses élèves s’unir pour rendre ce projet vivant.
Leurs professeures sont d’ailleurs « fières d’avoir pu mettre en place cette expérience qui a permis de donner l’opportunité aux élèves de visiter un lieu du patrimoine culturel », déclare Sylvie Kaddour. « Mais aussi de donner du sens au programme étudié, que les élèves ont pu découvrir de manière plus ludique », ajoute-t-elle. De nombreux parents sont aussi venus assister au vernissage, fiers d’admirer l’aboutissement de plusieurs mois de travail.
