Lundi 13 février, Jean-François Rousset, député de la 3e circonscription de l’Aveyron, s’est rendu au Centre hospitalier de Saint-Affrique où, avec l’équipe de direction et les équipes médicales, il a fait le tour des services.
« Aux urgences, au pôle gériatrie, à la chirurgie ambulatoire, au centre d’imagerie médicale, à l’Ehpad de la Sorgues, partout il faut reconnaître l’implication des personnels, note-t-il à l’issue de sa visite liée à son action pour l’hôpital commun dont il assure faire « tout mon possible pour en accélérer la livraison, car l’urgence est forte ».
« Dans tous les services, nos soignants et les équipes de direction sont 120 % engagés pour les patients : c’est notre plus grande force ! La difficulté à recruter du personnel n’en reste pas moins réelle et contraignante pour l’organisation du CH. Depuis 20 ans le vieillissement de la population et la réduction du nombre de soignants ont engendrés une double pression sur notre système hospitalier. La suppression du numerus clausus (2018), les investissements du Ségur (2021), mais aussi ceux de la région et du département… beaucoup a été fait », observe le député.
Mais cet effort « doit continuer pour retrouver au plus vite une offre de soins adaptée aux besoins du sud Aveyron. C’est l’enjeu des travaux qui sont en cours avec l’ensemble des partenaires. Notamment en termes de formation pour élargir le vivier de soignants exerçant sur notre territoire. J’ai quand même souligné que depuis 2018, le numerus clausus a permis d’augmenter le nombre d’étudiants en deuxième année de médecine de +24 %, soit 3.000 étudiants supplémentaires. Mais l’arrivée de ces nouveaux soignants sur le marché du travail ne sera que progressive. D’ici là, nous avons beaucoup à gagner à travailler sur la meilleure coordination de notre offre de santé. Cette visite à l’Hôpital a permis d’échanger des points de vue pour avancer ensemble. L’enjeu d’une orientation commune est décisif. »
