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Opinion. « Piétonnisation nouvelles mesures, l’avis du groupe Millau en action »

La municipalité a (enfin après avoir refusé d’en informer les élus du conseil municipal) bien voulu dévoiler ses nouvelles orientations au sujet de la piétonnisation.

Nous souhaitons faire ici une analyse objective et constructive de ces nouvelles dispositions.

En premier lieu, il nous semble inutile de maintenir un véritable verrou entre la rue Louis Julié, la place de la Capelle et la rue du Rajol entraînant une véritable cassure entre deux parties de la ville. Permettre à nouveau la circulation sur une partie du boulevard de Bonald et le boulevard Sadi Carnot va dans le bon sens. Exclure totalement le trafic voiture n’est pas la solution Nous restons convaincus que l’idée d’un sens unique restait une piste plus acceptable à étudier.

Elle permettrait de maintenir un flux de circulation sur toute la périphérie du cœur de ville, éventuellement en zone 20 km/h sur les segments commerciaux. Cette option maintiendrait aussi la connexion avec les campings via l’avenue Gambetta. La circulation à sens unique autoriserait même une redéfinition du Mandarous avec la possibilité de créer un réel parvis à l’entrée de la rue du Mandarous marquant ainsi le secteur piétonnier.

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La suppression d’une voie de circulation autorise une redéfinition de l’espace public avec notamment la reprise du profil de la chaussée en supprimant en particulier les trottoirs surélevés pour permettre un meilleur déplacement des piétons. La surface libérée de la voiture pourrait être utilisée en piste cyclable bidirectionnelle sécurisée. Le stationnement resterait possible en zone bleue par exemple.

En second lieu, si nous pouvons admettre qu’une partie de la place autour des Halles puisse rester piétonne, il nous semble qu’une piétonnisation périodique (horaires, saisonnalité…) de la rue Clausel-de-Coussergues et de la place Foch devrait être retenue. Ce secteur ne peut pas avoir la même fonctionnalité en été et en hiver.

N’oublions pas non plus que l’accès du centre-ville en voiture peut aussi être un facteur d’attractivité en matière d’habitat. Nous devons trouver le bon équilibre entre renouvellement urbain et mobilités douces.

Un véritable plan de mobilité et de stationnement a évidemment un coût. Mais sa mise en œuvre peut relever d’un plan pluriannuel (d’ailleurs déjà en partie intégré au Plan Déplacement de la Communauté de communes) co-financé.

Les nouvelles mobilités et la dynamisation de nos centres-villes sont de véritables enjeux qui méritent plus qu’un simple engagement dogmatique ou une opération de communication politique.

Nous aurions pu amener notre pierre à la réflexion si la majorité avait bien voulu accepter nos propositions de collaboration. Nous aurions certainement exploré d’autres pistes, participé à un véritable travail collaboratif et certainement gagné du temps.

Face à cet autre point de vue que madame la maire ne fasse pas, une fois de plus, preuve de mensonge en disant que le frigo est vide et que les finances ne permettent pas un travail en profondeur. En réalité, la majorité avance à tâtons sans projet d’ensemble, sans ambition.

Les conseillers municipaux d’opposition Millau en action

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