Entre tradition et rêve de petite fille, princesse, évasée, sirène, moderne ou bohème, la robe de mariée ressemble à celle qui la porte. Depuis 13 ans, Caroline Jardeaux prend soin de « ses petits bijoux », les prépare pour le jour J et les nettoie après la fête.
Au pressing du Mandarous, en pleine saison, les robes vont et viennent à une cadence soutenue, mais c’est une habitude pour Caroline Jardeaux. Pendant l’été, il n’est pas rare de voir une dizaine de robes en même dans le pressing.
12 heures et de nombreuses étapes tenues secrètes sont nécessaires pour nettoyer une robe de mariée. « Chaque année, je suis une formation de plusieurs jours avec la meilleure ouvrière de France. Pressing en une heure, ça n’existe pas, mon métier, ce n’est pas juste laver et sécher ! » lance la responsable des lieux qui explique travailler avec grand soin pour toute ses prestations et « s’investir énormément dans la préparation et le nettoyage des robes de mariée » que les jeunes femmes ont souvent l’intention de garder.
Six mois pour la choisir, 12 heures pour la porter et l’éternité pour la conserver, les traditions sont tenaces et même si les lignes bougent, la plupart du temps, on se marie un jour, mais on garde sa robe toute sa vie.
