Au départ, ce n’était qu’un murmure… Puis, le bruit a couru qu’un voyage se préparait. Trente-sept élèves, choisis sur le volet, ont reçu une invitation codée avec comme indice de destination la capitale aveyronnaise du Street’Art.
Le 9 juin, le départ était donné et les suppositions allaient bon train. Au bout de deux heures, un guide les attendait. Son programme : leur faire découvrir le temps d’une journée Decazeville, cette cité ouvrière transformée en galerie d’art à ciel ouvert, que l’on nomme Street’Art.
Certains élèves étaient sur les charbons ardents face à la diversité, la qualité et la virtuosité de ces artistes à la renommée internationale. La « découverte » de ces œuvres insolites, totalement intégrées aux divers bâtiments qui ont fait l’histoire de la ville (Maison des Syndicats, vestiges des hauts fourneaux, le laminoir…) a d’abord étonné, ravi puis ému nos jeunes Millavois.
La visite les a amenés sur le site de l’ancienne mine à ciel ouvert, devenue aujourd’hui le poumon vert de cette ville et qui accueille régulièrement des Street’Artistes.
Le guide, Nicolas Viala, du service culturel de Decazeville Communauté, a su mobiliser leur intérêt par de nombreuses anecdotes, et leur a permis d’aiguiser leur regard, sans préjugés envers cet art non conventionnel. A la fois témoin et passeur culturel, il a raconté comment le Street’Art aujourd’hui attire de nombreux visiteurs et redonne de nouvelles palpitations à cette ville fière de son histoire et de son patrimoine.
Une façon passionnante de clôturer le projet d’année autour du Street’Art à Jeanne d’Arc.
Sylvie Cuziol, Fabienne Suarez
