Santé

Coronavirus. L’hôpital de Millau se prépare à une « montée en charge »

« A ce jour, nous sommes en zone à faible niveau virologique ce qui nous laisse un peu de temps pour les organisations à mettre en place », explique le Dr Sonia Perez, praticien hospitalier, coordonnateur de la gestion des risques liés aux soins à l’hôpital de Millau.

Déjà, depuis le lundi 16 mars, l’arrêt des activités programmées est effectif et les visites sont interdites sauf pour les accompagnements des patients en fin de vie et les accouchements (présence du conjoint).

Concernant les futurs patients Covid 19 eux-mêmes :

« Le recensement du matériel de ventilation a été réalisé et l’organisation du circuit de prise en charge des patients a été coordonnée avec l’hôpital de Rodez et bien sûr avec le centre hospitalier de Saint-Affrique ».

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Des masques pour « tenir » au moins trois semaines

« Le repérage des patients suspects est organisé avec un circuit distinct des autres prises en charge, assure le Dr Perez. Les professionnels sont formés dans tous les services à la prise en charge de ces patients, notamment avec les équipements de protection individuelle ».

Et à ce jour, l’hôpital de Millau a des masques chirurgicaux et FFP2 pour « tenir » au moins trois semaines. Les solutions hydroalcooliques seront quant à elles fabriquées à la pharmacie de l’hôpital « dès réception de l’ingrédient « alcool » ».

Des vols de masques et de solutions hydroalcooliques

Que se passerait-il en cas de (trop) forte affluence ? « Nous réfléchissons avec les CH de Rodez et Saint-Affrique à l’organisation à mettre en place si le dispositif actuel est dépassé, indique le Dr Perez. Nous allons former également les transporteurs aux règles d’hygiène. Ce qu’il faut retenir, c’est que l’hôpital se prépare, s’organise, répondra, se coordonne avec les partenaires dans l’Aveyron. »

Mais aussi que « la solidarité est importante ». « Nous avons eu des vols de masques, de solutions hydroalcooliques, par des patients et visiteurs également. Or ces équipements nous sont bien sûr indispensables… », déplore Sonia Perez.

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