Soutien à Camille Valabrègue, Benoit Sanchez Matéo et à la liste Alternative Écologique et Anticapitaliste pour les élections municipales des 15 et 22 mars prochain. Par Alain Bellebouche.
Nous allons dans la vie ces dernières années faisant face à une pluie incessante, d’une puissance inouïe, de mesures en tout genre au profit du camp des possédants, du camp des dominants. Ce sont des milliers de messages qui atteignent les oreilles et les esprits de nos concitoyens qui restent, comme tétanisés, endormis, face à la vague qui tente de nous submerger.
Cette vague, énorme, a emporté ceux qui prétendaient, socialistes, pouvoir résister à la finance en pactisant avec celle-ci. N’oublions jamais que ce sont les Hollande, les Valls et autres Cazeneuve qui ont inventé les El Khomri et… autres Macron. Les banquiers et financiers, fatigués de faire du lobby ont tout simplement décidé d’y aller eux-mêmes : ils ont mis l’un des leurs au palais… Et voilà que nos frères, nos camarades et amis communistes, semblent croire à nouveau au leurre des enfants de Mitterrand, grand ministre de l’Intérieur en 1957…
De nombreux camarades, entendant la menace, répondent, inlassablement, dans la rue ou ailleurs. Ils peuvent apparaître peu nombreux, mais ils sont là. Sous les coups. Si souvent impuissants devant la réponse policière du capital. Ils savent eux, que ce qui subsiste de notre monde de solidarité et de fraternité, subit des coups de boutoirs, incessants et terriblement efficaces. En face, ils tapent si fort qu’on voit, sous leur propos, le risque de voir s’éteindre une à une, les étoiles de l’espoir.
Penser GLOBAL, agir LOCAL ?
Sur ce plan local, la campagne socialiste me fait tellement penser à celle de Ségolène Royal en 2007… Elle ne nous convainc pas. Souvenez-vous, Mme Royal disait « Écologie ! Écologie ! ». Et déjà, depuis les rangs d’EELV, encartés ou pas (on n’a jamais bien su), des « écolos » étaient attirés par ces cris. La spécialiste des Pôles disait aussi « Démocratie participative ! Démocratie participative ! ». Souvenez-vous que déjà aussi, des camarades communistes ont cru entendre un chant. Ce n’était que celui des sirènes…
Alors, vraiment, non, merci… Je ne veux plus boire de cette potion-là. Les « sociaux » -démocrates sont tellement persuadés qu’eux seuls sont porteurs de projets « responsables ». Tellement persuadés que ce qui se décide en « haut lieu » ne peut être contesté dans les « territoires » comme ils disent. Parce que « on ne peut pas faire autrement »… À la première secousse, ils vont prendre leurs ordres auprès des patrons du CAC40 ou de leurs représentants locaux, des banquiers et autres possédants ainsi qu’à leur produit, les médias dominants. Parce que « on ne peut pas faire autrement » nous diront elles, nous diront-ils…
IL EST GRAND TEMPS DE RALLUMER LES ÉTOILES !
Et voilà que certaines et certains se hâtent, se mobilisent, sortent leur mégaphone, sortent leurs drapeaux, leurs banderoles. Je préfère, et de loin, ces jeunes et moins jeunes, qui se battent sur les rondpoints l’hiver, dans leurs services publics, leurs associations, leurs entreprises et qui montent de toutes pièces des projets qui, ont le verra à terme, sont les seules capables de ramener dans les mains du citoyen sa capacité à décider pleinement de son avenir. De redonner l’espoir. De redonner du sens. Faisons leur confiance !
La seule gauche capable de faire entendre une voix différente et sans concession est dans les rangs de l’Alternative Écologique et Anticapitaliste. Il est tout à fait possible d’avoir « unE ou des éluEs » au Conseil Municipal demain !
Alain Bellebouche
(Il est grand temps de rallumer les étoiles est un poème de Guillaume Apollinaire)
