En bordure la la rivière Tarn, à l’entrée des Raspes, nombreux étaient les cultivars de peupliers d’Italie enracinés dans un agréable et plaisant décor de ses berges.
Ces arbres d’un enracinement superficiel se sont imposés rapidement dans le choix des responsables pour meubler et valoriser les rivières. Une décision motivée, sans doute, par sa croissance rapide et pourquoi pas un investissement rentable et rapide pour ses propriétaires.
À cet effet, son exploitation nécessitait un élagage suivi pour un abattage dans sa 20e année. Faute de quoi, ces majestueux arbres de la famille des salicacées se fragilisent, et l’âge venu perdant leur assise et entamant un fatal tournoiement.
Ainsi l’un d’eux, implanté près du chemin de Pleine Selve, à l’aplomb du reg d’Auriac, vient de s’affaler dans les eaux où il pouvait se mirer des années durant. Avec sa chute, pourquoi ne pas évoquer humoristiquement la réflexion entendue au comptoir d’une buvette temporaire : « Attention, à ton collègue, regarde, il piboulége ! »