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Millau. De la prison ferme pour avoir torturé son chiot

Jeudi 21 mars, un homme de 23 ans comparaissait devant le tribunal de Millau pour des actes de maltraitances infligés à un chiot. Le prévenu était accusé de « sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique ou captif ».

Le 1er octobre dernier, ce sont des voisins qui signalent l’affaire aux forces de l’ordre. Des agents de la police municipale et nationale se rendent au domicile du prévenu et constatent qu’un chiot de quelques mois de race « Bully » a du mal à se déplacer, porte des traces de brûlure au niveau de la tête, ainsi qu’un œil crevé. Ils en informent immédiatement le parquet de Rodez qui ordonne une réquisition, les policiers retournent rapidement sur place pour retirer le chien à l’individu, mais à leur grande surprise, l’animal a disparu.

Alors que l’homme affirme l’avoir « rendu à son ancien propriétaire à Toulouse », le malheureux animal sera finalement retrouvé mort à La Maladrerie en décembre 2023, des serviettes nouées et entourées autour du coup. La bête semble avoir été étouffée.

À la barre, l’homme nie toute responsabilité et explique au tribunal lors de l’audience que « ce sont des mégots tombés sur la tête du chien par accident qui l’ont brûlé » ou encore que le chien avait du mal à marcher « parce qu’il se réveillait ». Concernant l’œil du Bully, l’accusé assure « il était déjà crevé quand j’ai eu le chien ».

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Devant ses nombreuses contradictions et des explications chaotiques et douteuses, le procureur demandera de la prison ferme : 18 mois et révocation du sursis simple à hauteur de 8 mois, l’homme détenait déjà un casier judiciaire pour des faits antérieurs sans rapport avec l’affaire. L’homme écopera finalement de 12 mois de prison ferme dont six avec sursis ainsi que de l’interdiction de détenir un animal à titre définitif.

La SPA de Millau s’était constituée partie civile, il devra lui verser une indemnité de 1500 €. Celle-ci devrait déposer une nouvelle plainte pour, cette fois, la mort du chien, la première affaire concernait uniquement les actes de torture infligés à l’animal.

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