A l’appel de l’intersyndicale « Force Ouvrière SDIS 12, CGT SDIS 12, et Avenir Secours », l’ensemble du personnel (personnel administratif, technique et spécialisé, sapeurs-pompiers non-officiers et officiers sapeurs-pompiers) du SDIS de l’Aveyron est en grève depuis le lundi 19 février.
Dans un communiqué, ils détaillent « les raisons de leur colère et les éléments principaux qui ont conduit à ce préavis de grève ».
« Nous voulons souligner d’abord, le non-respect des engagements pris par le conseil d’administration du SDIS au sujet de l’augmentation du nombre de sapeurs-pompiers professionnels dans les centres de secours. Ces augmentations d’effectifs, validées il y a à peine deux ans par cette même instance doivent permettre aux Centres de Secours de répondre de manière efficace à l’activité opérationnelle et soutenir les Centres de secours volontaires qui connaissent des difficultés dans leur disponibilité.
Ensuite la volonté politique de réorganiser la structure du SDIS afin, de se rapprocher des problématiques territoriales. Si cette réorganisation nous apparaît nécessaire, il apparaît impensable que l’on puisse augmenter significativement la charge de travail du personnel administratif et de l’encadrement afin de nourrir ces ambitions sans affecter des moyens humains supplémentaires en conséquence. Nous restons vigilants à ce que la sobriété budgétaire souvent citée, ne devienne pas un fil conducteur de l’action du SDIS, pour son développement au détriment de ses personnels. (PATS, SPP, CADRES..)
Dans un deuxième volet, le personnel du SDIS de l’Aveyron souhaite que les négociations au sujet de la hausse des rémunérations, et l’extension des avantages sociaux puissent aboutir afin de compenser l’élévation du coût de la vie ces dernières années. Malgré les rencontres avec la gouvernance et notre directeur départemental, les revendications portées par notre intersyndicale ne trouvent pas d’échos positifs à ce jour ».
Une nouvelle rencontre est prévue lundi 26 février, les sapeurs-pompiers aveyronnais espèrent qu’elle pourra « débloquer la situation afin de retrouver un climat de travail apaisé au sein du SDIS ».
