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Millau. Festival Les Givrées : un rendez-vous plébiscité par le public !

Pour sa troisième édition, l’éco-fest’hivernal de chansons francophones Les Givrées s’inscrit parmi les grands rendez-vous de Millau.

Le public, nombreux sur tous les rendez-vous, en est la meilleure preuve ! Dès le premier week-end, dans les communes, avec la programmation de Manu Galure et surtout avec le train événementiel parti de Lozère qui affichait complet pour le spectacle musical Radio Bistan. Le ton était donné aussi avec les premiers rendez-vous gratuits et originaux : escape game, festival OFF et spectacle de rue sur le marché avec la Cie Tête d’Ampoule. La ville avait déjà un air de fête en plein mois de janvier avec les rues animées grâce à la playlist du festival et des livraisons de chansons dans les commerces.

Le collectif organisateur, appuyé par le Théâtre de la Maison du Peuple de la ville de Millau, avait concocté une édition variée où les rendez-vous et les concerts s’alternaient avec l’objectif de toucher un large public dans différents lieux. C’est pour cela qu’aux Cinémas, Luc Bénito est venu présenter son très beau et drôle documentaire Félix et moi et qu’à la Mesa de Millau, on s’initiait avec malice à l’écriture de chansons assistée par l’Intelligence Artificielle.

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Côté programmation, les salles pleines se sont succédé : les Jamais Contents faisaient chanter un public familial sur les airs de Souchon, David Lafore au MUMIG (le musée) surprenait d’audace, d’humour et de talent et Karimouche faisait vibrer et danser un public debout. Jusqu’à la fin du festival l’enchainement diabolique des rendez-vous n’arrêta pas le public, friand de rencontres, de découvertes et de convivialités, se laissant porter par les propositions du collectif. Ce dernier se mit également en scène pour une session live, à l’apéro du vendredi pour animer le Hall du Théâtre. En soirée Nach proposait un concert scénarisé valorisant sa voix et son univers musical, puis David Lafore invitait le public à un after rock’n’roll, loufoque et poétique.

L’ultra journée du samedi enchaînait les rendez-vous dans une douce ambiance de partage ; que ce soit dans le hall lors de l’apéro-huîtres ou sur la terrasse blindée à l’occasion de l’Instant Thé fédérateur proposée par les Tête d’Ampoule. Bien entendu, côté concerts dans la grande salle, après les découvertes avec Maïa Barouh et Adélys, Barcella clôturait le festival avec un univers empreint de mélancolie et d’ambiance.

Le collectif a ainsi pu valoriser les valeurs qui l’animaient : la découverte, l’échange, l’écoresponsabilité, le travail avec de multiples partenaires, la valorisation de la pratique amateur, l’éducation artistique et culturelle, l’accessibilité, le rayonnement et l’implication citoyenne.

Quelques chiffres

  • Environ 5500 spectateurs
  • 16 membres du collectif qui organisent le festival
  • 50 artistes
  • 45 bénévoles
  • 30 amateurs associés pour monter des actions artistiques (livraisons de chansons, animation du train…)
  • 60 heures d’actions éducatives
  • 300 heures de diffusion de playlist du festival (centre-ville, commerces, radios)
  • 69 livraisons de chansons
  • 40 pages de fanzine illustrées par des dessinateurs et journalistes
  • 10 émissions de radio sur la thématique
  • 18 créneaux d’Escape Game
  • 2 expositions

Source
Théâtre de la Maison du Peuple
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