Causses et vallées

Saint-Rome-de-Tarn. « Avec leurs mains dessus leurs têtes, ils avaient… »

« Avec leurs mains dessus leurs têtes, ils avaient… » Quelques mots écrits par l’Ardéchois Jean Ferrat pour accompagner le cliché pris ce jour de Noël au soleil couchant sur la colline des Espeyrières qui domine Saint-Rome-de-Tarn.

À quelque 597 m d’altitude, cette construction en pierres sèches astucieusement et adroitement posées interroge le promeneur. S’agit-il d’une borie ? D’une tour ou d’un abri de berger ? Plus simplement d’une cahute ou d’une masure ? Difficile de se prononcer et de nombreuses hypothèses sont avancées par les observateurs du Terral ou d’ailleurs. Point de repère mentionné sur les circuits de balade balisés en crête sur la destination du hameau d’Auriac il est largement décrit et commenté à chacun de leur passage.

Comment ne pas saluer, admirer et apprécier le travail de collecte de ses quintaux de pierre ramassés puis amenés pour sa laborieuse édification. Une construction analogue à la création des nombreuses faïsses structurant les collines environnantes, permettant leurs mises en culture. Essentiellement des raisins qui faisaient la réputation des vignerons de la vallée.

Le fruit du travail de nombreuses générations d’enfants et de familles de Saint-Rome partageant leur fierté dans ces tènements élaborés au prix de leur sueur dans un quotidien difficile certes, mais oh combien riche d’humanité.

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