Education

Millau. Vingt-quatre élèves anglais reçus en mairie

L’échange entre les élèves du collège Marcel Aymard et ceux de la Beverley High School était à l’honneur mercredi soir en mairie.

Après avoir fait le voyage outre-Manche en mai dernier, c’est au tour des jeunes Millavois de recevoir leurs correspondants anglais cette semaine.

Composé de vingt-quatre correspondants, le groupe est arrivé lundi et va pouvoir profiter des richesses du territoire, grâce à un programme aussi dense que varié.

« Durant leur séjour, les élèves de Beverley vont visiter la Graufesenque, Roquefort, l’aire du Viaduc, l’Aven Armand, le Beffroi ou encore le Musée de Millau, explique Nathalie Abruciatti, professeur d’anglais au collège Marcel Aymard. Les correspondants vont également pouvoir s’initier aux sports de pleine nature et avoir un aperçu des Gorges du Tarn à travers une randonnée autour de Saint-Pierre-des-Tripiers ».

Publicité

Si les échanges sont souvent source de bons souvenirs, ils sont avant tout un formidable moyen pour les élèves d’améliorer leur niveau d’anglais et d’approfondir leur connaissance de la culture britannique.

« C’est un plaisir de relancer cet échange, initié par ma collègue Bénédicte Gary, a indiqué Nathalie Abruciatti dans la salle de réception de l’Hôtel de Ville. C’est très agréable de voir les progrès que vous avez tous pu réaliser. Au-delà des liens qui se sont créés entre vous, il y a vraiment quelque chose qui s’est débloqué en termes d’expression. »

© Aurélien Trompeau

En cette période où le repli sur soi et la montée des nationalismes semblent contaminer l’Europe, ces échanges paraissent plus que jamais essentiels pour cultiver une certaine idée du vivre ensemble.

Un vivre ensemble évoqué par Bouchra El Merouani, adjointe au tourisme et aux jumelages, qui a également souhaité remercier les familles et le comité de jumelage Millau Bridlington.

Un nouvel échange devrait s’amorcer dès le mois de mai, toujours entre la Beverley High School et le collège Marcel Aymard.

A noter que la mise en place de ces initiatives dépend en grande partie de l’investissement des professeurs, qui ne comptent pas leurs heures et vont bien au-delà de leur fonction pour rendre possibles ces échanges…

Bouton retour en haut de la page