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Un Millavois distingué par le Roi des Belges

Ce n’est pas tous les jours qu’un Millavois est honoré d’une distinction honorifique, a fortiori quand il s’agit d’un Ordre national. Mais quand cette prestigieuse décoration s’appelle « Ordre de la Couronne » et qu’elle est décernée par Sa Majesté le Roi des Belges, le fait est particulièrement marquant.

Quand on ajoute que notre compatriote millavois est directement nommé au grade d’officier, sans être passé par le grade de chevalier, cette nomination revêt forcément un caractère exceptionnel.

C’est ce qui vient d’arriver à Henri Vivier, issu d’une vieille famille gantière de notre ville. L’on sait que son bisaïeul Maurice Vivier avait fondé son entreprise de ganterie sous le Second Empire (cf. « Dictionnaire des familles de gantiers et mégissiers de Millau », par Maurice Labbé, 2012).

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Tout juste âgé de 61 ans, Henri Vivier est un expert réputé des questions liées à la géopolitique du Proche-Orient, en particulier d’Israël, des Territoires Palestiniens, de la Jordanie, de la Syrie et du Liban. C’est d’ailleurs en revenant de l’un de ses nombreux voyages dans ce dernier pays qu’Henri Vivier a tenu à offrir à sa ville natale, voici trois ans, deux beaux cèdres.

Ces arbres ont été plantés le 22 février 2020, en présence notamment d’Arnaud Viala et de Christophe Saint-Pierre, afin de rendre hommage à deux membres éminents de la famille Vivier :

– l’abbé Pierre-Edmond Vivier (1921-1995), aumônier du Pensionnat du Sacré-Cœur, historien et paléographe, chevalier des palmes académiques,

– Mère Maurice-Marie Vivier (1921 – 2015), Sœur de Saint-Joseph, enseignante et directrice d’école, officier de la Légion d’honneur.

Le premier cèdre se trouve au Parc de la Victoire, entre le buste d’André Balitrand et la salle des fêtes. Le second est planté sur les rives du Tarn, près de la plage de Gourg de Bades.

À l’instar de son oncle (cousin germain de son père) l’Abbé Vivier, Henri Vivier est très attaché à l’histoire locale. Depuis plus de trente ans, le voilà membre de la Société des Lettres, Sciences et Arts de l’Aveyron. Il est l’initiateur et l’un des trois co-auteurs de « L’Armorial du Rouergue », préfacé par Monsieur Jean Delmas (alors directeur des Archives départementales) et édité par le Cercle généalogique du Rouergue.

Cet ouvrage, paru en 2009, comporte au total pas moins de 1724 pages, réparties en trois tomes. Ce travail de recherche et d’édition, commencé en 1989 à la Bibliothèque nationale rue de Richelieu à Paris, a demandé vingt ans…

C’est donc tout naturellement qu’Henri Vivier a présenté cet ouvrage en 2009, au cours d’une conférence dans la chapelle du CRÉA. Deux ans auparavant, Henri Vivier avait dédicacé à la librairie Comédia l’ouvrage collectif auquel il avait collaboré : « Regards sur la France », paru aux Éditions du Seuil.

En 2013, c’est chez Caumes des Livres qu’il signait un livre paru chez Actes Sud et consacré à l’équitation : « Le cheval, un dieu ? Et l’équitation, une religion ? »

Nous sommes particulièrement heureux et fiers que notre compatriote et ami Henri Vivier ait été honoré d’une façon particulière par le Roi Philippe de Belgique. Cette distinction, qui se traduit par le port d’une rosette rouge semblable comme deux gouttes d’eau à celle de la Légion d’honneur, honore bien évidemment son titulaire ainsi que toute la famille Vivier.

C’est aussi, à travers elle, la ville de Millau et notre cher Rouergue qui rayonnent outre-Quiévrain…

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