Place Foch, sous les voûtes de la salle Costantini, Elie Sanfilippo dévoile une exposition de peinture pleine de charme. Le peintre qui commence à se faire connaître dans le Millavois et sur les réseaux présente une quarantaine d’œuvres retraçant un parcours artistique aux multiples influences.
« L’envie de dessiner, c’est quelque chose qui me suit depuis l’enfance, raconte Elie Sanfilippo. Petit, j’ai d’abord commencé par reproduire des bandes dessinées. Avec l’adolescence, ça m’est un peu passé, avant de revenir vraiment fort à la trentaine. J’ai visité une exposition d’aquarelle et là ça a été le déclic. j’ai su que c’était ça que je voulais faire ».
On est au début des années 2000 et Elie replonge donc dans sa passion d’enfance. Mais la pratique de l’aquarelle demande une technique bien particulière. S’il maîtrise déjà le dessin, il va lui falloir plus de temps pour appréhender les subtilités de cette forme de peinture.
C’est en autodidacte que l’artiste va progresser, à force de travail, au rythme des échecs, des réussites et des remises en question, jusqu’à sa première exposition en 2010.
« Je voulais vraiment montrer quelque chose qui me semblait abouti, indique l’artiste. J’ai eu de bons retours, qui m’ont encouragé à continuer. Depuis, je peins beaucoup, surtout en hiver et j’essaie d’exposer assez régulièrement, en renouvelant ce que je présente ».
Dans ses toiles, Elie explore une large variété de sujets. Fervent défenseur de l’environnement, la nature prend une grande place dans ses toiles avec des représentations d’animaux, particulièrement des oiseaux et des paysages. Mais le peintre ne va pas se cantonner à cette thématique. Il va aussi travailler sur des nus féminins, représenter des scènes de rue ou encore s’essayer à des illustrations plus surréalistes.
C’est ce melting pot d’inspirations qu’Elie expose aujourd’hui à la salle Costantini, avec des peintures produites, il y a quelques semaines et d’autres il y a plus de 10 ans.
En plus de ses créations à l’aquarelle, il offre aussi à voir des peintures à l’huile réalisées au couteau ou au pinceau.
Une exposition toute en diversité et en couleur à voir jusqu’au 24 juillet salle Costantini.
