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La « libre parole » a toujours autant de place à Millau

En 2022 la Ville de Millau lançait un appel d’offres pour le remplacement du mobilier urbain. En place depuis de longues années abris bus, panneaux d’affichage et sucettes publicitaires ont donc été successivement remplacés, mais voilà, certaines installation ne sont pas du goût de tout le monde.

Il y a quelques semaines déjà les sucettes publicitaires de l’entreprise Vediaud avaient été la cible d’une campagne d’affichage sauvage qui dénonçait « la pollution écologique et visuelle » engendrée par ces nouvelles installations ainsi que le modèle qu’elles représentent, « celui de la consommation » avec des messages « on veut des arbres, pas des pubs », « bye-bye la pub », « pub = CO2 » ou encore « la pub incite à consommer et à épuiser les ressources »

© DR

La Ville, déjà engagée dans le verdissement de Millau, avait pourtant fait les choix de supprimer les plus grands, c’est-à-dire les 4 panneaux déroulants de 8 m2 au profit des plus petits pour « diminuer les nuisances visuelles » dans les rues millavoises, en précisant que les sucettes étaient double-face, l’une consacrée à la publicité des commerces et entreprises, l’autre réservée à l’information municipale et associative.

Les 4 panneaux déroulants de 8 m2 comme celui-ci seront définitivement supprimés.

La libre parole

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Depuis quelques jours, ce sont les panneaux dits « de libres paroles » qui sont visés par la critique en raison de leur taille qui aurait diminué, certains allant même jusqu’à accuser la municipalité de « museler la parole de la population comme en dictature ».

La maire de Millau a expliqué « qu’il n’était pas question de réduire l’espace de communication des associations ni de libre parole. Les panneaux ont la même taille que les anciens, mais ils sont disposés verticalement ce qui donne l’impression qu’ils sont plus petits », a-t-elle précisé.

Au mois de mars dernier, à la faveur d’une conférence de presse conjointe, les maires des communes concernées par cette petite révolution urbaine, Emmanuelle Gazel et Jean-Louis Calvet avaient expliqué « avoir fait le choix d’un matériel moderne, connecté, économique, écoresponsable et qui allait rapporter de l’argent dans les caisses des deux communes grâce à la taxe d’occupation du domaine public jusqu’ici inexistante ».

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