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Millau. Les syndicats « plus que jamais mobilisés » pour le 1er mai

Le traditionnel rassemblement du 1er mai a réuni une centaine de personnes place de la Capelle à Millau qui avaient répondu à un appel intersyndical aveyronnais à l’occasion de la journée du travail.

Entre élections présidentielles et législatives, ce 1er mai s’inscrit dans un contexte international particulier, marqué par la guerre en Ukraine et une inflation record dans l’hexagone.

Au cœur des revendications, « une politique plus juste, plus sociale, plus écologique », mais aussi un soutien affiché au peuple ukrainien en exigeant « un accueil humaniste qui soit le même pour tous les réfugiés, quels que soient leurs pays d’origine ».

Une semaine après la réélection du président sortant Emmanuel Macron, associations et syndicats aveyronnais se sont mobilisés un peu partout dans le département pour interpeller l’exécutif.

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« Nous voulons rappeler au président que sa réélection est surtout le fruit d’un rejet massif de l’extrême droite en France et qu’il doit en prendre conscience » précisait la représentante de la CGT, Céline Tabariés inquiète du recours du gouvernement au « 49.3 » pour faire passer la réforme des retraites dénoncée par l’ensemble des syndicats présents, et qui pourtant est un axe fort de la campagne du président sortant.

© Millavois.com

Entre mobilisation et essoufflement

Dans les rangs du rassemblement, certains persistent, mais ne croient pas trop au changement : « il y a longtemps que ça aurait dû changer, mais c’est exactement le contraire, les inégalités se creusent, le pouvoir d’achat diminue, on massacre les services publics… jusqu’où on va aller encore ? » D’autres évoquent « une usure militante » expliquant que « les nombreuses semaines de rassemblement depuis la crise sanitaire avaient essoufflé certains participants ».

Malgré une mobilisation en baisse localement, les syndicats se sont déclarés « plus que jamais mobilisés et ne veulent pas attendre la rentrée scolaire pour mettre la pression sur le gouvernement pour une rupture profonde de la politique mise en place depuis plusieurs années ».

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