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Millau. Ça tourne rond pour le marché aux vinyles !

Il ne fallait pas arriver en retard ce matin pour dénicher les plus belles pépites proposées au marché aux vinyles, organisé ce dimanche 23 janvier dans le cadre de l’écofestival « Les Givrées ». « Tout ce qui est vraiment intéressant part lors de la première heure », explique même Daniel Storbecher, ancien brocanteur de la place Foch, venu proposer ses 78 tours au public millavois.

Sylvie Martin-Dumazer, Stéphane Chatellard et Christian Berméjo, trois des membres du collectif « Les Givrées ».

Mais rassurez-vous, jusqu’à 17h vous pourrez trouver de quoi nourrir votre « tourne disque » (et vos oreilles !), avec un choix incroyable de milliers de de 45 tours, 33 tours (et aussi 78 tours, donc) retraçant l’histoire de la chanson française et anglo-saxonne, mais pas que puisqu’on peut dénicher aussi des disques de musique classique, musiques dansantes, jazz, etc, etc. Et ce à des prix abordables, puisque la majorité des vinyles se vendent à des prix compris entre 1 et 5 € pour les 45 tours, 10 à 15 € pour les 33 tours.

« Un son de meilleure qualité, ou pas… »

« Le vinyle fait partie de l’histoire de la musique, et lorsque Stéphane Chatellard (le directeur du Théâtre de la Maison du Peuple, NDLR) a posé la question « qu’est-ce qui pourrait faire festival ? », j’ai soumis l’idée d’un marché aux vinyles », sourit Christian Berméjo, membre du collectif « Les Givrées » et fan inconditionnel du son analogique puisqu’on se souvient qu’il est à l’origine de la création du fonds de vinyles à la Médiathèque du Sud Aveyron.

Et le pari est d’ores et déjà gagné, en témoigne la foule d’amateurs, venus de toute la région, qui a investi la salle René Rieux surchauffée ce dimanche matin. « C’est un rendez-vous original, populaire, en accès libre et qui parle à d’autres publics », se félicite de son côté Stéphane Chatellard.

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Un rendez-vous qui surfe aussi sur le retour en grâce du vinyle (la célèbre chanteuse Adèle n’a t-elle pas vendu 500.000 exemplaires vinyles de son dernier album ?). « Par rapport aux plateformes musicales en ligne, le vinyle fait une proposition de temps de pause, c’est presque un cérémonial, on écoute la musique d’une autre manière, rappelle Christian Bermejo. Sans oublier la qualité esthétique de l’objet, avec des brochures très lisibles… Et le son… Le son analogique, c’est autre chose que le son numérique. Mais chacun jugera s’il est de meilleure qualité ou pas… »

Rendez-vous jusqu’à 17h à la salle René Rieux de Millau.
Le marché a attiré beaucoup de monde dès ce matin.
Le Secours Populaire de Millau propose des disques de son propre fonds. Et notamment une pépite : « La marche des 100 km de Millau », sur une musique de Robert Angles et des paroles de Raoul Dhombres.
Les 78 tours de Daniel Storbecher, vendus seulement quelques centimes, n’ont pas beaucoup de succès. 33 tours et 45 tours lui ont volé la vedette.

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