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Millau. Tous jugés coupables par le tribunal des anti-passe !

La sentence est tombée, le tribunal des anti-passe les a tous jugés et reconnus coupables sans circonstances atténuantes. « Macron, Bennalla, Buzeins, Castex… parmi tous des voyous incompétents du gouvernement et leurs amis » pas une âme n’a échappé à la justice millavoise des anti-passe.

« Mardi dernier, le président de la République a parlé et comme d’habitude, il ne nous a pas rassurés », a lancé Michel, le porte-parole du mouvement. « Encore du chantage à la dose ! 3e, 4e, puis 5e dose ! » L’allocution d’Emmanuel Macron à quelques mois de la présidentielle a été perçue comme « électoraliste, calculatrice dans l’unique but d’obtenir des voix », mais surtout, elle n’a pas convaincu les manifestants millavois ni calmé leur colère.

Après le théâtre, les manifestants ont fait un deuxième arrêt à la médiathèque. © Millavois.com

Pour ce 17e samedi de mobilisation, le collectif des anti-passe a encore fait preuve d’imagination pour lutter à sa façon contre le passe-sanitaire et dénoncer la privation de liberté qui en découle ainsi que le coût de la vie. Rassemblés autour d’une « colère citoyenne saine constructive et non violente », une cinquantaine de manifestants ont pris le chemin de la place de la Capelle pour un jeu de rôle plutôt original.

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Des brouettes remplies de gerbes de fleurs ouvraient le cortège, symbole de ce passe sanitaire liberticide. Les gerbes ont finalement été déposées devant la sous-préfecture de Millau.

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© Millavois.com

Place de la Capelle, le public devait, grâce à une définition, reconnaitre un personnage. L’heureux gagnant de la devinette prenait la place du personnage en question pour ensuite être attaché avec ses compagnons de galère direction le tribunal.

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Une fois sur place, la justice citoyenne et populaire les a tous sans exception reconnus coupables grâce à des jugements « rétroactifs ».

« Inéligibilité à vie, confiscation des biens pour les redonner à des gens qui en ont vraiment besoin », les peines prononcées sont lourdes, exemplaires et dissuasives, pas comme dans la vraie vie où certains ont été jugés d’une manière dénoncée comme étant « désinvolte »par le président de ce tribunal populaire.

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La mise en scène a duré une partie de l’après-midi sous les yeux des passants surpris, amusés ou agacés, mais interpelés…

Mercredi 17 novembre 2018, ce mouvement des gilets jaunes voyait le jour. Depuis, le collectif local s’est emparé de « toutes les luttes qu’il juge citoyennes, de tous les combats contre la pauvreté, l’exclusion, l’injustice sociale et les privations de libertés ».

Dimanche 20 novembre à midi, le rendez-vous est pris sur le rond-point de Saint-Germain pour un pique-nique, là où tout a commencé il y a trois ans.

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