Opinion

« Islam et islamisme »

Après Saint-Étienne-du-Rouvray et le Père Hamel, après le sacristain de la Basilique Notre-Dame de L’Assomption à Nice et les deux paroissiennes et après tous ceux qui, depuis les enfants de l’école juive de Toulouse, Charlie Hebdo, le Bataclan et Samuel Paty ont péri de la main des islamistes, combien faudra-t-il encore de victimes pour que les pouvoirs publics prennent la mesure du danger que représente l’islamisme dans notre pays et que les chrétiens et le clergé catholique en particulier cessent de tendre l’autre joue ?

Dans notre pays devrons nous souffrir un jour ce que souffrent depuis des années les chrétiens d’Orient, torturés, égorgés, décapités, crucifiés, femmes et enfants vendus comme esclaves.

Ces événements tragiques qui se répètent et se multiplient en France sont chaque fois l’occasion pour des imans ou des présidents d’associations cultuelles de venir nous dire que l’islam ce n’est pas cela. Il suffit pour se convaincre du contraire de faire référence au coran qui dès son origine a appelé à la guerre sainte pour accéder aux récompenses promises pour l’au-delà.

Les exemples sont nombreux : « ordre est donné au prophète de la part d’Allah, d’exhorter les musulmans au combat contre les infidèles » (8 : 65) et encore : « combattez les infidèles jusqu’à leur soumission et que l’islam seul règne. »(2 : 193) Les islamistes sanguinaires trouvent la justification de leurs crimes en particulier dans un verset sans ambiguïté : « quand les musulmans tuent les infidèles, c’est Allah qui les tue en réalité. » (8 : 27)

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Comment après cela oser nous parler de religion de paix ? Si nombre de musulmans ne sont pas et ne seront j’espère jamais, de monstrueux égorgeurs, il suffit d’une minorité qui applique à la lettre les textes du coran pour que la paix intérieure, notre civilisation et notre mode de vie se trouvent en danger.

C’est M. Boubekeur, ancien recteur de la mosquée de Paris qui a déclaré sur la radio R.M.C. en face de Jean Jacques Bourdin : « l’islam n’est plus une simple religion, mais un fait politique majeur de notre temps. » Et il ajoute : « c’est une idéologie de lutte. »

Le 4 février 2019 le Pape François et le recteur de la très célèbre université islamique Al-Azhar du Caire M. Admed el Tayeb ont signé : « un document historique sur la fraternité » où il est dit qu’il est nécessaire d’opposer une digue à l’intégrisme religieux et à l’extrémisme.

Dans ce document, le recteur de cette université islamique affirme que : « les droits des femmes doivent être pleinement reconnus ». Quelques mois plus tard dans l’année, ce même M. Admed el Tayeb clamera que : « tout croyant a le droit de corriger sa femme si celle-ci se montre désobéissante sous réserve qu’il ne lui brise pas les os. »

Manifestement le Pape François a été trompé par le cosignataire de ce document qualifié d’historique (on peut même dire qu’il a été roulé dans la farine même si cela ne se voit pas), d’autant plus que lorsque la Tunisie a voulu changer sa législation pour promouvoir l’égalité complète entre les hommes et les femmes en matière d’héritage notamment, l’université Al – Azhar dira que ce principe est contraire aux enseignements de l’islam (voir l’article de Malik Bezouh in « Le Spectacle du Monde » 30/07/2020) entre autres particularités de l’islam il faut souligner le sort réservé aux apostats qui payent leur choix d’une autre religion de la peine de mort.

J’invite les lecteurs à lire l’ouvrage de Mohamed Moussaoui, Irakien chiite, devenu français sous le nom de Joseph Fadelle, intitulé : « Le Prix à Payer » collection « Pocket ».

Après les drames de Conflans-Sainte-Honorine et de Nice à l’occasion de la fête de Toussaint des musulmans ont souhaité faire des gestes en direction des non musulmans pour nous dire encore une fois que ce n’était pas leur religion qui poussait au crime, mais que c’était l’œuvre de fanatiques.

J’ai dit plus haut ce qu’il fallait en penser sans oublier que pour les musulmans mentir pour protéger sa religion ce n’est pas un péché c’est le principe de la taquyia. On a même vu à cette occasion, dans quelques églises des imans accueillis pour y prendre la parole. Le journal télévisé de TF1 nous a montré le 1er novembre cette situation insolite d’un iman au micro casquette bien enfoncée sur la tête, alors que l’on n’a jamais vu un prêtre invité à intervenir dans une mosquée dont l’accès est dans la majorité des cas, interdit aux non musulmans.

Je connais un certain nombre de pays musulmans pour pouvoir en témoigner, à l’exception de la mosquée des Omeyyades à Damas et de la mosquée Hassan II au Maroc, où, dans l’un et l’autre cas sont imposées pour la visite des conditions vestimentaires particulières.

L’islam sera une religion de paix le jour où les textes qui justifient les crimes commis en son nom seront abolis, comme l’Église catholique a un jour changé sa doctrine pour ne plus jamais qualifier le peuple juif de déicide.

Me Jean-Louis ESPERCE, avocat honoraire,
Ancien élu municipal et régional en Midi-Pyrénées.

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