Millau. Une cérémonie du 14 juillet à huis clos

Fanny Alméras
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La cérémonie s’est déroulée selon les règles sanitaires en vigueur, les participants étant à bonne distance les uns des autres. De gauche à droite : Jean-François Galliard président du conseil départemental, Arnaud Viala, député de l’Aveyron, Patrick Bernié le sous-préfet de Millau, Emmanuelle Gazel, maire de Millau, Le colonel Jacques Bouffard, commandant la 13e Demi-brigade de Légion étrangère, Alain Marc, le sénateur de l’Aveyron, Claude Valéro, le président du Comité d’entente des anciens combattants, Bernard Maury, président d’honneur du comité d’entente et le colonel Aubry.

La fête du 14 juillet célébrée habituellement dans la joie et la liesse collective un peu partout en France revêt un caractère particulier cette année.

À Millau comme dans beaucoup de communes, seule la cérémonie officielle a eu lieu, elle s’est déroulée à huis clos ce mardi matin au parc de la Victoire. Quelques passants ont assisté à cette première cérémonie officielle pour Emmanuelle Gazel, la maire de Millau.

C’est Michel Durand conseiller municipal, qui a fait une allocution avant le dépôt de gerbes, non pas sans une certaine émotion.

« Je suis parcouru par un sentiment d’honneur de prendre la parole en public, devant la maire de Millau, en un jour si symbolique et particulier, moment fort de notre histoire collective. Au-delà de l’indispensable devoir de mémoire qu’il implique, ce jour de fête nationale met à l’honneur la république et les valeurs portées par la Révolution française devenue plus tard celle de la nation ».
©Millavois.com

Un discours axé sur la devise de la France « Liberté, Égalité, Fraternité » qu’il a voulu empreint des valeurs qui sont chères à la municipalité qu’il incarne, citant Victor Hugo :

« La Liberté, c’est le droit, l’égalité, c’est le fait et la fraternité c’est le devoir ».

Des mots qui, selon lui, prennent un sens particulier dans la crise actuelle comme la liberté devenue « restreinte », en témoigne cette cérémonie à huis clos.

« Les secousses de l’histoire sont des temps refondateurs au cours desquels l’essentiel de ces valeurs républicaines revient à la surface pour être questionné : chaque crise doit servir à ne jamais oublier l’essentiel ».

En conclusion, Michel Durand émettra le souhait d’une société « plus apaisée, plus juste et plus équilibrée » fondée sur ces mêmes valeurs portées par ce jour de fête nationale.

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