Actualité

Millau. « Une santé financière consolidée » pour la Ville

Jeudi 4 juin, lors du dernier conseil municipal du mandat, Daniel Diaz adjoint à la délégation des finances et au contrôle de gestion, a présenté le compte administratif 2019 de la Ville de Millau. Une délibération qui malgré tout ce qui a pu être dit au sujet des finances, n’a provoqué aucune réaction de l’opposition.

« Par définition les comptes administratifs sont non contestables, car produits par la ville, mais validés par le Trésor public » explique Daniel Diaz qui souhaite remettre les choses à leur place et dans leur contexte.

« Toutes les municipalités sont élues sur un programme dans lequel sont définis des priorités et des objectifs soumis à des contraintes budgétaires. L’objectif et le défi d’un mandat sont de maintenir les services à la population tout en améliorant son cadre de vie, de pérenniser les manifestations existantes, de soutenir l’économie et les associations… Tout cela, en développant l’attractivité de la Ville et en menant de grands projets »

L’exercice est « une responsabilité qu’il faut endosser » en maîtrisant les dépenses, en fonction des moyens et des objectifs dans un contexte précis.

Publicité

En 2014, la municipalité Saint-Pierre, comme les autres communes de France, a dû faire face à la baisse des dotations de l’état (1,2 million d’euros de moins par an) et en 2017, à un fort désengagement de l’état dans les contrats aidés. Aujourd’hui, l’état demande aux collectivités de fonctionner sans augmenter les dépenses de plus de 1,2 % par an et que la solvabilité des communes soit inférieures à 13 ans ».

L’élu précise que « la capacité de remboursement de la Ville est de 8,9 ans alors qu’elle était de 14 ans en 2014. De la même manière, le stock de dettes de la ville atteint son plus bas niveau depuis 2008, avec une baisse prononcée depuis le début du mandat (- 4 M€ depuis 2014).

« Une gestion efficace »

« Nous avons beaucoup travaillé sur la réduction des dépenses de fonctionnement pendant les trois premières années et aujourd’hui on peut dire qu’on les a faites les économies : les dépenses de fonctionnement en 2019 ont baissé de 1,62 % par rapport en 2018 et les recettes ont augmenté de 1,2 %, sans augmenter les impôts ni les tarifs ».

« Des investissements et des dépenses d’équipement mesurés »

Les grands chantiers qui ont été menés, comme les quais Sully Chaliès ou le pôle petite enfance font partie des gros investissements du mandat. « Ils sont aujourd’hui payés et représentent 41,5 millions d’euros injectés dans l’économie locale ».

Daniel Diaz met en avant la maîtrise des dépenses de fonctionnement toujours nécessaire dans l’avenir face aux incertitudes des ressources sans réduction du service public et en maintenant de bonnes conditions de travail aux employés de la Ville.

« On a tout entendu et tout lu, on a même lu qu’on allait être mis sous tutelle : la réalité elle est là, c’est des chiffres extraits des comptes administratifs validés par le trésor public ».

Bouton retour en haut de la page