Millau. Les infirmières font le buzz avec leur chanson de confinement
Mélodie Delabre et Mona Héral, toutes les deux originaires de Millau, sont infirmières fraichement diplômées et font actuellement des études à Montpellier pour devenir puéricultrices.
Les deux colocataires, qui passent le confinement ensemble, ont écrit une chanson. Une reprise du titre « À nos souvenirs » de Trois Cafés Gourmands, « pour inciter les gens à rester chez eux ».
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Les paroles
Comment puis-je oublier que je suis confinée
Quand la seule gueule que je vois, c’est celle de mon chat
Comment pouvons-nous faire pour survivre à cette guerre
Et continuer de chier, sans avoir de papier
Oublier cet été d’avoir un corps parfait, parce que toute la journée tu bouffes devant ta télé
Je veux bien faire du sport, mais sans aller dehors
Ça devient compliqué donc je mange du pâté
On s’en fait tout un drame, on pleure à chaudes larmes
En pensant aux soirées qu’on pourra pas passer
Acheter du savon, des masques et puis des gants
C’est quand même un peu con si tu restes pas dedans
Pensons tous aux Ricard qu’on pourra bientôt boire
Dehors entre copains en se serrant les mains
Le fruit de nos réflexions ne touchera personne
Si vous ne restez pas tranquilles dans vos maisons
Pensez à cet été qu’on peut encore sauver, c’est en restant chez vous qu’on pourra faire les fous
Pensez aux festivals, aux soirées et aux bals
Qui s’verront annulés par votre non-respect
Nous sommes des soignantes, et on vous en conjure
Restez bien confinés et laissez-nous travailler
Nous le Covid-19 on va lui faire sa teuf
On est là pour en découdre, donc serrons-nous les coudes
Protégeons nos grands-mères, et sauvons nos grands-pères
Restez au chaud chez vous, et prenez soin de vous
Déjà qu’en temps normal, on bosse vraiment pas mal
Évitez de surpeupler nos hôpitaux blindés
Et cela se fera si chacun reste chez soi
Et même si vous craquez, au moins vous serez sauvés
Acceptez notre rengaine, elle veut dire qu’on vous aime
Soyez sûrs on est fières de faire partie des infirmières
Arrêtons les bêtises, on s’retrouve avec la tise
Dans quelques semaines à peine, on ouvre les bouteilles…