Mardi 3 mars, la liste de Camille Valabrègue et de Benoît Sanchez avait convié les Millavois pour une expérience de démocratie directe lors d’une réunion publique à la salle René Rieux.
Environ 80 personnes sont venues tenter l’aventure de cette initiative populaire issue des mouvements sociaux.
Le premier temps de la soirée a été consacré à la présentation et à l’explication de ce qu’est la démocratie directe. Benoit Sanchez Matéo explique « qu’il ne s’agit pas de la démocratie participative qu’on veut nous faire avaler, mais bien de celle où tout le monde est acteur des décisions qui les concernent, une démocratie réelle qui passe par de l’auto gestion ».
Les participants ont ensuite été mis en situation dans des jeux de rôles. Des tables de six à huit personnes composaient des comités de quartier autogérés avec un budget à attribuer aux actions définies par le groupe, l’idée étant de décider ensemble des priorités et des actions à mener.
« Tout le monde a joué le jeu, on n’était pas dans la contestation de la société, mais dans des propositions constructives pour améliorer le cadre de vie de tous ».
La soirée s’est terminée par la restitution des ateliers grâce à un rapporteur, qui à chaque table a fait un compte rendu des discussions. La plupart des propositions se rejoignaient dans leurs grandes lignes : La revégétalisassion de l’espace public, la création de lieux de rencontre intergénérationnels, la gestion et la mise en valeur du patrimoine, les mobilités et le développement des transports en commun et des pistes cyclables et des zones piétonnes en ville.
La défense du petit commerce de proximité et la remise en question des grands magasins et leur transformation ont été plusieurs fois abordées ainsi que la création de jardins partagés.
À travers cette soirée, les participants ont été mis en situation, et se sont retrouvés acteurs à 100 % investis dans la prise de décisions pour leur vie quotidienne. Au-delà de l’expérience, ces moments favorisent les rencontres et l’échange.
« La démocratie directe est l’une de nos propositions les plus anciennes, et une revendication historique des divers mouvements anticapitalistes, c’est un engagement désintéressé au service du collectif ».
