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« Lieutenant-colonel Fagard, vos papiers s’il vous plait »

Né le 1er mai 1973 à Paris, le lieutenant-colonel Fagard, marié et père de trois filles, a déjà 22 ans de service au sein de la gendarmerie. Après des études scientifiques et l’obtention d’un diplôme d’ingénieur, il suit le cours des élèves officiers de réserve en 1997 à l’école des officiers de la gendarmerie nationale à Melun. Il rejoint ensuite l’encadrement du centre d’instruction des gendarmes auxiliaires à Auxerre et prépare le concours d’entrée à l’école des officiers de la gendarmerie nationale qu’il réussit brillamment.

A l’issue de sa formation de 2 ans, il prend le commandement du 4e peloton de l’escadron 34/1 de gendarmerie mobile à Drancy. Il passe ensuite par la Nouvelle-Calédonie, la Corse et la Guyane. Le 1er août 2005, il prend le commandement de l’escadron 21/1 de Melun. Il repasse par la Corse, (à Corte, où son cantonnement est touché par un attentat à explosif, et où plusieurs de ses sous-officiers sont blessés), en Guyane, en Guadeloupe…

Après ses premières années dans la mobile, « la jaune », il poursuit sa mission dans « la blanche », la gendarmerie départementale. Le 1er août 2009, il prend le commandement de la compagnie de gendarmerie départementale de Clermont-Ferrand. « Il fait ce qu’il sait faire, souligne général Plays. Coordonner, planifier, susciter l’engagement de tous ses militaires et s’engager lui-même toujours à fond. Les hommes le suivent, les résultats aussi. »

Un passage à la direction générale de la gendarmerie nationale…

En même temps qu’il commande sa compagnie, il prépare le concours de l’École de guerre (Edg). Il réussit, et intègre l’Edg le 1er août 2012. Repéré pour ses aptitudes et son appétence opérationnelle, il est « absorbé » à la direction générale de la gendarmerie nationale comme chef de section au bureau d’ordre public. Il doit gérer alors des événements importants, comme le crash aérien de la Germanwings…

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Il est nommé en 2015 chef de section au centre de planification et de gestion des crises au sein de la DDGN (Direction générale de la gendarmerie nationale). Il est alors aux premières loges lors des attentats terroristes de novembre 2015, du démantèlement du camp de Calais, du référendum d’autodétermination en Nouvelle-Calédonie, du démantèlement des Zad de Notre-Dame des Landes, de Bure… Il participe aussi à la préparation des grandes cérémonies commémoratives du centenaire de la bataille de Verdun, celle de la bataille de la Somme, 75e anniversaire du débarquement…

… Et une inscription au tableau d’avancement

Le 1er août 2019, il rejoint l’Aveyron, « mon premier choix », confie l’intéressé. Depuis son arrivée, il ne cesse d’être engagé dans des opérations de maintien de l’ordre ou de service d’ordre. Arrivé depuis 3 jours à la tête du groupement de l’Aveyron, il doit faire face à une manifestation des Gilets jaunes sur le Viaduc de Millau. Il finalise ensuite l’évacuation de la Zad de Saint-Victor-et-Melvieu. Entre deux, il a préparé la visite du président de la République à Rodez (deux fois…).

A noter que lieutenant-colonel Fagard est inscrit au tableau d’avancement pour le grade de colonel, promotion qui prendra effet dans quelques semaines.

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