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Millau. Des « citoyens en colère » s’agenouillent devant la sous-préfecture

« Mantes-la-Jolie, 6 décembre 2018. 151 lycéens sont embarqués et mis en garde à vue. Des images ont tourné ces derniers jours sur Internet et à la télévision. Ces images ne sont pas sans en rappeler, à Alger en 1957 ou encore à Santiago du Chili en 1973. La puissance de l’Etat s’affirme ici, en France, en 2018 par l’humiliation ! »

C’est pour protester et s’indigner contre les méthodes employées par les policiers à Mantes-la-Jolie qu’une cinquantaine de citoyens, parmi lesquels quelques gilets jaunes et une poignée de lycéens, s’est réunie symboliquement ce matin devant les grilles de la sous-préfecture.

Une date pas choisie au hasard, puisqu’elle correspond au 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

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« Nous sommes quelques-uns à avoir voulu marquer, par notre présence ici ce matin, notre indignation devant ces pratiques. Pour ma part, c’est une colère que j’ai ressentie devant ces images », explique Alain Bellebouche, un « citoyen en colère ».

« Ségolène Royal a dit que ça leur ferait un bon souvenir… C’est révoltant ce décalage complet qu’il y a entre les politiques et ce qu’il se passe réellement sur le terrain », se désole Philippe Donnaes, un autre « citoyen en colère ». « Mais Macron aura au moins réussi une chose : faire la convergence des luttes que l’on réclame depuis des années ».

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