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Opinion. Serge Sécail : « Faire tomber les murs… et les masques ! »

Trente-cinq ans après la chute du mur de Berlin à l’occasion du lancement depuis Millau de la quinzaine franco-allemande d’Occitanie, notre ville à la veille des élections européennes est mise à l’honneur. Le clin d’œil fait à l’histoire par le conseil municipal juniors a ému le public et notamment l’ambassadeur qui a grandi en ex-RDA. La construction d’un mur factice à l’entrée de la Maison de Ma Région et sa démolition a touché les cœurs et les esprits des adultes. Merci aux enfants et à l’encadrement municipal pour le choix de cette symbolique forte de sens et pleine d’avenir pour la paix et la démocratie.

Présent jeudi soir dans l’amphithéâtre de la Maison de Ma Région, j’ai éprouvé beaucoup de fierté et d’émotion devant ce projet citoyen porté par notre jeunesse. Tout comme le choix de retenir Millau pour ce lancement régional, n’en déplaise aux classiques grincheux millavo-millavois repliés sur eux-mêmes, cette ouverture au monde extérieur est bénéfique pour l’image de tout notre territoire. Bravo à Emmanuelle Gazel et à sa municipalité qui œuvrent avec constance et abnégation pour faire de notre cité une ville innovante, ouverte et accueillante.

Cet évènement va irriguer toute l’Occitanie, il est un exemple de coopération pour faire vivre l’amitié franco-allemande et au-delà avec les quatre autres comités de jumelage présents sur Millau. Cette construction européenne dans un esprit de fraternité est indispensable pour assurer la paix et la solidarité. Les différentes personnalités présentes parmi lesquelles, Emmanuelle Gazel, Marie-France Marchant Baylet de la fondation du groupe La Dépêche, Nadia Pelleffigues, vice–présidente de la Région et l’ambassadeur d’Allemagne en France ont souligné l’importance de cette plateforme d’échanges, de dialogues et concertations autour de projets communs.

À l’approche des échéances européennes, j’invite les électeurs et électrices à se ressaisir. Oui, le rassemblement national et une partie de la droite flirtent avec les idées de l’extrême droite réactionnaire nostalgique du triste régime de Vichy. Ils avancent masqués en déversant des flots de haine, de peurs mêlés de populisme et de contre-vérité. Ces choix anti-européens, antidémocratiques ouvertement pro-Poutine n’augurent rien de bon pour nos démocraties occidentales. Le choix du vote du dimanche 9 juin en faveur de la liste de Raphaël Glucksmann est le choix du cœur et de la raison pour donner plus de poids au camp des forces de paix progressistes.

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Serge Sécail

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