L’Amicale des donneurs de sang bénévoles de Millau vous donne rendez-vous dimanche 31 mars à 15h à la caserne des sapeurs-pompiers de Millau pour la traditionnelle randonnée du Pic du Don.
L’ascension du pic d’Andan (6 km, 350 m D+), rebaptisé Pic du Don à l’occasion de la randonnée pour promouvoir le don de moelle osseuse est programmée en début d’après-midi, elle est gratuite, ouverte à tous et sans inscription préalable. Cette année, les Gazelles sont partenaires de la randonnée du Pic du Don aux côtés de l’Amicale et des sapeurs-pompiers millavois.
Pour participer, il suffit de se rendre au centre de secours de Millau un peu avant le départ, l’organisation précise qu’elle « prendra même les retardataires et que chacun peut faire le parcours qu’il veut sans aller jusqu’au bout ». La participation est libre.
Il y a quelques jours, les acrobates bénévoles ont installé le cœur sur le Pic d’Andan qui surplombe Millau. Il rappelle à tous pendant quelques semaines, l’importance du don de moelle osseuse. Raymond Cassan, président de l’Amicale des Donneurs de sang bénévoles de Millau, ne cesse de le rappeler dès qu’il en a l’occasion : « Depuis huit ans maintenant, le printemps voit refleurir le cœur, logo de l’EFS. Même si les Millavois connaissent de plus en plus sa signification, il faut le dire et redire à chacune de ses apparitions, il n’est pas là-haut pour le décor. Il est là pour rappeler que chacun de nous possède un pouvoir extraordinaire, celui de sauver des vies ».
Le lieu de départ depuis la caserne des pompiers est lui aussi tout un symbole, le président de l’amical explique : « chaque année, les pompiers sauvent des vies en prenant des risques, et parfois même au péril de leur vie, le cœur vous propose de sauver des vies sans prendre de risques ».
Bien sûr, tous les participants pourront s’informer sur les « dons de vie » avec de la documentation spécifique et la présence de « donneurs » ou de « receveurs » qui témoigneront comme Jérémie Périé, qui a expliqué son parcours lors de la présentation de l’édition 2024.
« J’ai été atteint d’une leucémie quand j’avais quatre ans, raconte le jeune homme. J’ai été traité par chimiothérapie, puis j’ai rechuté à l’âge de 7 ans. J’ai à nouveau reçu une chimiothérapie ». À 14 ans, la maladie rattrape à nouveau Jérémy à qui on propose une greffe. Depuis, il explique qu’il est « en bonne santé », aujourd’hui il est même devenu éducateur en activité physique adaptée.
Même s’ils ont échangé une paire de lettres, il n’a aucune information sur son donneur, il sait juste que, comme 80 % des greffes en France, il ou elle vient de l’étranger. Un chiffre qu’une mobilisation plus importante pourrait largement faire diminuer. C’est le combat de Raymond Cassan, qui chaque fois qu’il le peut, prend son bâton de pèlerin pour aller sur le terrain informer la population. Il donne rendez-vous au plus grand nombre dimanche 31 mars vers 14h 30 à la caserne des pompiers, pour partager l’information sur les dons du sang, de moelle osseuse, et d’organes, et un moment convivial et sportif !