« Passage(s) », un spectacle sur le début de l’adolescence à Sévérac d’Aveyron

Samedi 10 février à 20h30 le spectacle « Passage(s) » de La Cie La Joie Errante sera proposé à la salle d’animations de Sévérac-le-Château.

« Passage(s) » tente de soulever des questions sur la construction de l’identité, à travers l’itinéraire d’un jeune garçon qui s’apprête à quitter l’enfance pour le début de l’adolescence.

Des questions fondamentales sont traitées dans cette création : la vie, la mort, l’amour, l’émancipation de la femme/la mère, le respect de ses pairs, le rapport à l’autorité.

Autant de sujets qui peuvent, par la suite, donner lieu à de nombreux échanges, entre enfants, parents, enseignants, accompagnants.

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En se déroulant à hauteur d’enfant, Passage(s) chemine sur la voie qui façonne les adultes. Le spectacle propose à chacun, quel que soit son âge, d’y trouver une lecture possible de ses aventures quotidiennes et de son propre itinéraire.

L’histoire

Quels sont les évènements qui nous ont forgés enfant ? Comment nous sommes-nous construits en conséquence ? Alors que l’on ne choisit pas le monde auquel on appartient (famille, classe sociale…), comment intégrer la société, y construire des relations, devenir quelqu’un, quand tout est incertain ?

Passage(s) explore la vie d’un enfant qui tend à s’émanciper grâce aux rencontres qu’il fait, aux questions qu’il (se) pose et à ses réflexions.

À travers le parcours de Lucas, petit garçon que l’on suivra de l’école primaire jusqu’à l’entrée au collège, ce spectacle questionnera l’itinéraire contemporain d’un être qui doit grandir dans un monde qui dysfonctionne.

Au fil des rencontres et des rapports qu’entretient Lucas avec son entourage (sa famille, son institutrice, son professeur de théâtre, ses copains et copines…) Passage(s) révèlera l’importance de l’amour comme force constante pour se construire et avancer en confiance, avec les autres et avec soi-même.

Passage(s) n’est pas un conte de fées : alors que la morale et la culture dominantes font de l’enfance une période relativement naïve et insouciante, le jeune Lucas et son entourage nous donnent à voir la vie telle qu’elle est. Nous sommes face au réel : les parents ne savent pas toujours (se) dire je t’aime, les autres enfants peuvent révéler une part sombre à l’égard de leurs pairs, les protecteurs ne sont pas éternels. En bref, les difficultés de la vie sont inévitables et c’est à cela que vient se heurter Lucas à l’aube de l’adolescence.

Mais Passage(s) nous montre surtout que, grâce à l’imagination, à la passion, il est possible de s’évader et d’apprivoiser ses peurs, grâce à la présence d’êtres bienveillants, on se sent moins vulnérables et même plus fort. On peut alors grandir et poursuivre un itinéraire qui ne peut être qu’unique et « extraordinaire ».