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Bois du Four : les travaux sur la D911 sont lancés

Mardi 26 septembre, Arnaud Viala, Président du Département, et l’entreprise Sévigné se sont retrouvés au relais du Bois du Four pour présenter les travaux débutés la veille sur la chaussée, entre le virage Rousseau et Frontin.

« Hisser cet axe routier au niveau auquel il doit être », c’est l’objectif fixé par Arnaud Viala pour l’axe routier D911. En effet, ce sont chaque jour 5500 véhicules dont 700 poids lourds qui empruntent la départementale qui relie l’A75 (Millau) à l’A20 (Cahors) par Rodez et la RN88.

Ainsi, après des travaux effectués dans le virage Rousseau et dans la section du Bois de Tri, c’est autour du Bois du Four de voir son axe routier réaménagé. Pour cela, le Département également maître d’œuvre, finance cette opération sur 3 km allant de la fin du virage Rousseau jusqu’au Frontin, à hauteur de 4,5 millions d’euros. Le but est d’améliorer le confort et la sécurité des usagers sur cette parcelle de route.

Le début du chantier

Les travaux s’organisent en deux grandes étapes : le terrassement en premier lieu, et le travail sur la chaussée ensuite. La première partie a donc commencé le 25 septembre avec l’installation de l’espace de vie du chantier, de l’entreprise Sévigné.

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Dès la semaine prochaine, les ouvriers entameront le déboisement nécessaire pour effectuer les travaux. Le terrassement débutera lui durant la deuxième semaine d’octobre. L’objectif est dans un premier temps de sécuriser le carrefour, mais aussi de modifier les rayons de certains virages, pour améliorer le confort de conduite. Cette étape devrait s’achever au printemps 2024, pour un coût total de 2,9 millions d’euros.

La deuxième partie des travaux débutera en fin d’année avec la consultation des entreprises pour définir laquelle obtiendra le chantier. Ainsi, dès que la première partie sera terminée, les travaux sur la chaussée pourront commencer. Un programme bien minuté, puisque le début du chantier sur la chaussée correspond à la période estivale : la meilleure pour effectuer ce genre de travaux.

Des précautions écologiques

Ce projet de réaménagement, le Département le veut avec un faible impact sur l’environnement. Il a ainsi mis en place dix mesures pour limiter les effets de ces travaux. Parmi celles-ci, quatre doivent permettre « d’éviter l’impact sur la planète ». En particulier, un respect des périodes sensibles pour la faune pour l’abattage des arbres ou encore un balisage des zones humides afin de les protéger.

Quatre autres mesures pour la « réduction et la diminution de la pollution en phase chantier », notamment par rapport à la présence d’eau. Ainsi, des fossés, des bassins filtrants et des caniveaux à fentes seront installés sur tout le linéaire pour récupérer l’eau de la route.

Le Département a aussi fait appel à un écologue pour réguler l’abattage d’arbres selon les périodes. Enfin, deux autres mesures dites « d’accompagnement ». En effet, l’ensemble des surfaces touchées par le déboisement seront replantées sur site, grâce à la détection de zones de replantation équivalentes.

De plus, un accompagnement pour le monde agricole est proposé. Par exemple, quand les parcelles de terrain ont été négociées, une remise en culture a été automatiquement proposée. Le passage agricole inférieur au chantier, de format Oviduc, va devenir Boviduc, afin de créer un passage adéquat pour les agriculteurs et leurs bêtes.

Ce nouveau projet sur la départementale 911 a donc pour objectif l’amélioration du confort et de la sécurité des usagers de cette route, avec un moindre coût environnemental. Il s’inscrit également dans le programme pluriannuel d’investissement sur la période 2022-2035, de sauvegarde et modernisation des 6.000 km de routes départementales.

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