Depuis quelques années, ils gâchent littéralement la vie des Millavois. Les moustiques tigres ont peu à peu envahi la Cité du Gant. Face à une situation inquiétante et à une grogne grandissante des habitants, la Ville a pris le problème au sérieux. La municipalité s’est rapprochée de l’EID (L’Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen), pour proposer des outils efficaces et des solutions concrètes afin d’endiguer l’invasion.
Afin de partager les résultats de ce diagnostic ainsi que les moyens d’action, l’équipe municipale a souhaité organiser quatre réunions à travers les quartiers les plus touchés, afin d’aller directement à la rencontre des habitants.
Le premier rendez-vous avait lieu jeudi en fin d’après-midi à côté du gymnase du Puits-de-Calès. L’occasion pour Laurent Carrière, d’échanger autour des bons gestes pour éviter la prolifération.
« Une petite quantité d’eau suffit pour permettre une ponte et réactiver le cycle, a d’abord expliqué le directeur général des services techniques. Il faut veiller à bien vider l’eau qui peut rester après un orage, que ce soit dans des accessoires de bricolage type brouette ou sceau, des jeux d’enfants ou du mobilier extérieur par exemple. Pour ce qui est des plantes, il est nécessaire de mettre du sable dans les coupelles pour absorber le surplus d’eau. Nous en avons d’ailleurs mis à disposition dans les cimetières. »
Des gestes simples repris en détail dans un livret à destination de la population, disponible en mairie ou sur le site Internet de la ville. Le document a également été distribué dans les maisons de santé ou encore dans les campings millavois.
Polémique
Sur les réseaux sociaux, la polémique a enflé, certains dénonçant « une enveloppe de 14.000 € qui aurait été destinée à l’impression de flyers ». Des critiques auxquelles la maire de Millau a souhaité répondre sans aucun détour. « Ces 14.000 €, ils ont permis de réaliser avec l’aide de l’EID, une cartographie et d’identifier les zones les plus touchées par le problème, a commenté Emmanuel Gazel. Une partie de cette somme a également été dédiée à la formation des agents. Nous avons également programmé des actions de traitement sur le domaine public ».
Si les collectivités semblent prendre le problème à bras le corps, la conclusion de toutes les études prouve que la solution est avant tout dans l’action individuelle et la prise de conscience de chacun.
Espérons que le message passera et que des améliorations seront visibles à court et moyen terme.
Les prochaines réunions auront lieu :
- Lundi 10 juillet à 18h30, sur le boulevard de Soulobres (au croisement de la rue du Printemps)
- Mardi 11 juillet à 18h30, au rond-point de la Confluence (face au restaurant Le Pic Vert)
- Jeudi 20 juillet à 18h30, au Parc de la Victoire (bas du Parc, près de l’école publique Albert Séguier – Le Crès)
