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Réforme des retraites : l’opération « péage gratuit » au Viaduc de Millau dégénère

Ce mercredi 8 mars en milieu de matinée, une poignée de syndicalistes et de manifestants se sont rendus au péage du Viaduc de Millau pour y organiser une opération « péage gratuit », à l’appel du « Collectif Aveyronnais pour la grève reconductible ».

Prises de court, les forces de l’ordre ne sont arrivées sur place qu’une quinzaine de minutes après le début de l’opération qui se voulait pacifiste.

Après leur arrivée, les manifestants continuaient à faire passer les véhicules gratuitement, en bloquant les barrières du péage. Ce n’est que quelques longues minutes plus tard que les choses ont commencé à dégénérer.

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Gendarmes et manifestants ont commencé à s’invectiver et se pousser, les forces de l’ordre demandant aux protagonistes de quitter les lieux. Des bousculades ont eu lieu, les manifestants venant petit à petit se frotter aux gendarmes, qui au fil des minutes recevaient du renfort.

Des scènes d’une violence rare entre des manifestants et la gendarmerie de Millau ont suivi. Dans la cohue générale, plusieurs protagonistes, des deux côtés, ont été brutalisés. Les gendarmes ont fait usage de bombes lacrymogènes.

Trois manifestants sont blessés, dont Christian Roqueirol, de la Confédération paysanne, qui après avoir été bousculé est tombé et s’est tapé la tête contre le bitume. Secouru par les sapeurs-pompiers, il a été évacué au centre hospitalier de Millau. Un autre militant de la Conf’, Francis Roux, s’est retrouvé le visage tuméfié après avoir été plaqué à terre par les gendarmes. Il a été arrêté et placé en garde à vue.

Le calme revenu, la tournure des opérations ayant jeté un froid des deux côtés, les manifestants ont quitté les lieux en se donnant rendez-vous à la gendarmerie de Millau. A suivre…

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