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Millau. Les Givrées ont réchauffé 5 000 spectateurs en pleine vague de froid !

« Les Givrées » l’Éco-Fest’hivernal de chansons francophones, portait bien son nom cette année. La vague de froid démarrait en même temps que les concerts de Marion Rampal et Pierre François Blanchard, avec Millau en Jazz, mais cela n’a pas empêché le public d’être nombreux à répondre à cette expérience jazzy; plus familial, « Rue chocolat » trouvait un peu de public à Roquefort.

© Joël Vialettes

A Millau, pour la première expérience d’un concert debout : Fiers et Tremblants, le Pic Vert était complet pour accueillir un concert qui restera l’un des temps forts des Givrées. Au théâtre les vendredis et samedis, le collectif avait imaginé un parcours pour que le public puisse enchaîner les actions et les concerts. La soirée du vendredi affichait une bonne demi-salle face à des projets émergents et prometteurs, avec Le Noiseur puis Bonbon Vodou, dans deux styles différents et avec un public qui finissait debout pour répondre au rythme maloya avant de s’élancer dans une after dansante conviviale et décalée avec DJ Oreil. On sentait déjà que le public avait besoin de joie, de fête, ce qui est probablement l’ADN de ce festival hivernal.

© Joël Vialettes

Le lendemain, après que les Michels passent de table en table pendant l’apéro huitres, les Boudeuses parvenaient à faire chanter (et rire) un parterre large de public. Les surprenants belges de Jules & Jo faisaient encore monter d’un cran l’ambiance avant l’ultime soirée. Dans le hall Zico maintenait le niveau avec son accordéon. Ce fut alors au tour de Claire Gimatt avec une proposition poétique, féministe et vocale de poser le socle de la soirée.

© Joël Vialettes

Apparurent ainsi des Fouteurs de Joie, plus remontés que jamais, pour emmener le public vers des émotions fortes : les fous-rires s’alternaient avec les sourires devant l’intelligence du projet, sa pertinence, et les trouvailles de ce quintet au talent fou. Après une longue salve d’applaudissements et plusieurs rappels, le public se retrouvait dans le hall et poursuivit la soirée pendant encore deux heures avec les incroyables Michels, pour une after décalée.

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© Joël Vialettes

Cette année, le collectif du festival solidifié par l’expérience de l’édition passée, a pu ainsi aller au bout de ses objectifs : proposer une manifestation s’appuyant sur une programmation plurielle (de la variété, au jazz, à la découverte, au rap, au spectacle musical.), dans une ambiance conviviale, drôle et surprenante, renforcée par des actions originales : les visites du musée initiées par Éclats Lyriques, les livraisons de chansons, la séance cinéma, les siestes vocales, l’exposition…

Sans oublier un volet d’heures d’actions éducatives vers les publics scolaires et un festival résolument actif et prospectif pour faire attention à son empreinte sur l’environnement. Le tout reposant sur l’envie de s’étendre dans des lieux toujours différents et nombreux avec de multiples partenaires.

Les chiffres

  • près de 5000 spectateurs (sans compter le public touché indirectement : playlist du festival en ville, à la radio, séance d’aquagym sur des titres francophones…)
  • 14 membres du collectif qui organisent le festival
  • 48 artistes
  • 20 bénévoles
  • 30 amateurs associés pour monter des actions artistiques (livraisons de chansons, visite du musée…)
  • + de 30 h d’actions éducatives
  • 300 h de diffusion de playlist du festival (centre-ville, commerces, radios)
  • 40 chansons livrées
  • 40 pages de fanzine illustrés par des dessinateurs et journalistes
  • 10 émissions de radio sur la thématique

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