Une année particulière s’est achevée. La pandémie que personne n’attendait a remis en question notre quotidien et bien plus. Au-delà des tracas liés aux réglementations en effet, elle nous a interpellés très directement sur l’essentiel.
Notre département n’a pas évité le déferlement de la covid-19. Des proches, des connaissances, des voisins ont été durement touchés. Les plus fragiles d’entre nous dans les établissements d’accueil ont payé un lourd tribut à la maladie.
À cette heure, j’ai une pensée pour tous celles et ceux qui sont décédés, celles et ceux qui ont dû subir de lourdes thérapies et les familles concernées, qui ont fait face avec courage. Ma gratitude va aux équipes soignantes, exemplaires tout au long de ces mois difficiles, aux élus dans les communes, qui ont su répondre à l’urgence, aux services publics en première ligne, à l’image de ceux du Département.
Je sais aussi le choc que subissent plus encore que d’autres de nombreux secteurs de nos entreprises et de nos métiers, au premier rang desquels les commerces.
La succession des déferlantes covid-19 et de ses conséquences multiples – notamment sur l’emploi et la situation des jeunes – ne sont toujours pas derrière nous.
Dans ces conditions, comment aborder 2021 autrement qu’avec l’inquiétude des lendemains ?
Il y a pourtant pour nous tous et pour l’héritage que nous léguerons aux générations futures l’ardente obligation de voir plus loin que la menace sanitaire immédiate.
La passion de l’Aveyron que nous partageons doit nous y aider.
Cet Aveyron que Maurice Genevoix, qui vient d’entrer au Panthéon, avait choisi comme refuge dans les années les plus sombres de notre histoire. Cet Aveyron qui n’est surtout pas déconnecté du reste du pays et qui s’inscrit depuis toujours dans une logique de développement et l’audace de la modernité. Mais cet Aveyron qui sait encore ce que signifient les exigences de la solidarité, le sens de l’effort pour dominer les contraintes de la géographie, les valeurs du travail. Qui sait offrir à toutes et à tous le respect des différences, un espace aux cent visages et à la dimension du rêve de chacun, une culture du beau et du bon, la sécurité élevée au rang de première des libertés.
La confiance qui m’a été renouvelée à l’automne me donne un devoir : celui de porter au Sénat une part du projet pour l’Aveyron, celui que nous bâtirons ensemble avec les collectivités, les associations et les acteurs économiques autour de ces atouts de la ruralité dont nos territoires sont nourris.
J’y suis déterminé.
Je souhaite la meilleure année possible à notre département, dans une France qui ne doit pas céder à la violence et aux divisions.
Et pour vous toutes et vous tous, j’espère que 2021 saura répondre à vos attentes sur le plan personnel, familial et professionnel.
Alain Marc
Sénateur de l’Aveyron
