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Millau. Une épreuve olympique en 2024 ?

La réputation de Millau la sportive, capable d’accueillir des compétitions nationales et internationales dans bien des domaines, n’est plus à faire. Mais cette fois, on pourrait bien gravir un échelon et « libérer une voie » !

Devenue sport additionnel aux Jeux olympiques de Tokyo de 2020, l’escalade passera d’une à deux épreuves (la vitesse et un combiné bloc et difficulté), lors des jeux de 2024 à Paris, après la validation du programme officiel fin 2020.

Dans ce même temps, Millau sera dotée d’un complexe flambant neuf qui répondra à toutes les normes des compétitions internationales avec la réhabilitation du centre aquatique et la construction de la salle artificielle d’escalade.

Il n’en fallait pas plus pour faire naître une idée qui peut paraître « un peu absurde et courue d’avance, mais qui n’est pas sans fondement », explique Christophe Saint-Pierre, motivé par un engagement du comité des Jeux olympiques (COJO) dans la candidature Paris 2024.

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En effet, ce dernier s’engageait à ce que les équipements prévus pour les Jeux olympiques soient pérennes et profitent aux territoires.

Or les épreuves d’escalade sont pour l’instant prévues sur la place de la Concorde. On comprendra aisément que les structures montées pour l’occasion ne resteront pas en place et que par définition, elles ne répondent pas complètement à ce qui a été prévu dans les dispositions du comité olympique.

D’après les premières informations, la compétition se déroulerait sur deux jours, et elle ne concernerait que peu d’athlètes (environ une trentaine).

« Il faut avoir le culot de tenter le drop et poser la candidature de Millau sur l’épreuve olympique d’escalade et aller au-delà de l’accueil des équipes d’entraînements avant les JO ».

« On aura une salle neuve avec une capacité technique d’envergure internationale, parfaitement conforme avec la compétition et nous sommes en mesure d’accueillir les sportifs et leur entourage. Dans l’absolu, ce n’est donc pas irréaliste, même si aujourd’hui le COJO a retenu la place de la Concorde pour la compétition. »

« Je trouve qu’on manquerait de « peps » si l’on n’avait pas l’ambition d’aller au bout ».

Millau ne serait d’ailleurs pas la seule ville à y penser, des villes comme Troie et Chambéry auraient mené une réflexion sur le sujet.

Retenue ou pas, la candidature de Millau si elle est présentée, aura au moins l’avantage de faire parler d’elle, et attirera certainement dans la foulée des sportifs curieux d’essayer l’infrastructure qui ouvriront la voie à d’autres initiatives.

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