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Millau. Tous unis pour défendre Michel

C’est une seule voix qu’a voulu faire entendre le collectif créé pour soutenir Michel, gilet jaune, arrêté au mois de novembre dernier lors d’un barbecue à Saint-Germain pour l’anniversaire du mouvement.

Le 17 novembre 2019 Michel, gilet jaune et militant CGT est « arrêté et blessé par les forces de l’ordre » à Saint-Germain lors d’un barbecue que tous qualifient de pacifiste. Accusé de coups et blessures sur un représentant de l’ordre public, il est amené au commissariat de police de Millau.

Millau. Arrestation de deux Gilets jaunes à Saint-Germain

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Depuis il a été interdit de séjour à Millau par le juge des libertés « En ce que les faits sont susceptibles de se reproduire au regard du contexte particulier ».

En réponse à cela s’est créé un collectif de soutien pour le défendre. Lors d’une conférence de presse mardi 11 février, le comité a souhaité s’exprimer à l’unisson. Il réunit des gilets jaunes, des membres de l’intersyndicale millavoise, de la Confédération paysanne de l’Aveyron, des représentants de la ligue des droits de l’homme, le NPA (Nouveau Parti anticapitaliste) et des citoyens comme Camille Valabrègue venue en tant qu’amie de Michel.

« Localement, six militants sont convoqués par la justice à Rodez, aujourd’hui, nous sommes là pour eux et notre ami Michel. Nous considérons totalement injustifiée et disproportionnée la réponse de l’autorité judiciaire qu’il subit de plein fouet ».

Le comité met en avant l’article 9 de la Déclaration des droits de l’homme « Tout homme est présumé innocent jusqu’à ce qu’il soit déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement punie par la loi ».

Le collectif demande un arrêt de toutes les poursuites envers les manifestants qui ont participé aux diverses actions depuis le début du mouvement.

Le procès est prévu le 26 février à Rodez, mais tous espèrent qu’il sera reporté. Des actions sont d’ores et déjà envisagées, comme la présence du comité au Palais de justice de Rodez, mais tous assurent que rien ne sera fait qui puise nuire à la défense de leur camarde.

« Nous appelons un maximum de personnes à rejoindre le collectif, nous serons aux côtés de Michel jusqu’au dénouement de son affaire : nous aurions aimé que Michel soit là aujourd’hui »

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