Cyclisme

Club cyclo : Entre Monseigne et Pic du Pal en Lévézou

Samedi 7 avril à 13h30 (rendez-vous place de la Capelle), le Club Cyclo Millavois propose des randonnées cyclistes aux licenciés affiliés FFCT. La licence FFCT est indispensable pour participer de façon assidue aux randonnées du samedi pour des raisons de responsabilité. Pour la sécurité de tous, nous rappelons qu’il est indispensable de rouler par groupes de 10 cyclos maximum. Le port du casque est fortement recommandé.

  • Parcours : Entre Monseigne et Pic du Pal en Lévézou, randonnée unique personnalisable, distance 91 km, dénivelé +1132 m).

Sur le circuit : Saint-Laurent du Lévézou

L’histoire de Saint-Laurent se confond largement avec celle de Saint-Léons jusqu’à leur séparation en 1869. Du Moyen Âge à la Révolution Française, le territoire de Saint-Laurent faisait partie de la seigneurie et de la communauté de Saint-Léons. La terre de Saint-Léons est issue d’une donation des comtes de Rodez et vicomtes de Millau à l’Église, au Xe siècle. Un monastère bénédictin avait été fondé à Saint-Léons, et son prieur exerçait le pouvoir seigneurial sur le territoire et ses habitants. Au cours du Moyen Âge, une paroisse fut fondée autour de Saint-Laurent au profit d’un des moines du monastère, le camérier. Il touchait la dîme et payait un curé.

Saint-Laurent-du-Lévézou.

Les limites de cette paroisse étaient légèrement différentes de la commune actuelle : le village de Castries dépendait de Saint-Léons, le hameau de Gaverlac (seigneurie de Saint-Beauzély et commune actuelle) était de la paroisse de Saint-Laurent. Le village de Mauriac a une histoire particulière : il fut érigé en paroisse indépendante sous le patronage de Saints Abdon-et-Sennen ou Sainte-Marie-Madeleine. Village-étape d’altitude sur l’ancienne voie romaine, situé de l’autre côté de la crête du Lévézou, il présentait un certain particularisme.

Le CCM monte la côte du château de Saint-Léons-du-Lévézou.

De tout temps, l’agriculture, et surtout l’élevage, ont été les principales activités de la commune. Saint-Laurent était un village de paysans. Les artisans y étaient rares, généralement également cultivateurs, et les familles de notables aussi. De «gros paysans», laboureurs, ménagers, tenaient de grands domaines où ils employaient leurs voisins plus modestes comme fermiers, valets, domestiques, servantes.

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Mylène, l’une des féminines du CCM, une assidue des randos. Ici, au passage de la côte de Monplo sur le Lévézou.

La Révolution Française a sécularisé les biens de l’Église, et permis aux gros paysans d’accroître encore leurs domaines. Au cours du XIXe siècle, la commune a atteint son maximum démographique. L’exode rural s’est accentué. Aujourd’hui, la commune est encore largement agricole.

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