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Agatchako : La plateforme qui veut bouter Amazon hors de l’Aveyron

Trois ans après le lancement en grande pompe du site « Achetezamillau.fr », un nouveau virage s’amorce quant à la politique Internet proposée aux commerçants millavois par l’Office de commerce et de l’artisanat de Millau. Malgré un succès relatif (113 commerçants et artisans avaient joué le jeu la première année), l’OCA a décidé de tourner la page de cette première expérience de e-commerce à l’échelle de la ville.

« Aujourd’hui, la question se posait à nous, membres de l’OCA, de savoir quel avenir nous allions donner à notre initiative », explique Sylvie Ayot, adjointe à la Ville de Millau et administratrice à l’OCA. « Soit continuer à développer notre offre millavoise. Il faut savoir qu’en moyenne, un site internet nécessite un renouvellement conséquent tous les 4 ans, donc nous devions prévoir de nouveaux investissements pour changer l’ergonomie du site, ajouter de nouveaux services et rebooster l’offre. Soit prendre en compte les nouveautés présentes sur le territoire et étudier les possibilités d’évolutions vers une offre clé en main dans la continuité de notre action. »

Et c’est là que le lancement le 17 mars prochain de la plateforme digitale Agatchako, développée par 12e Sens (la Fédération des associations de commerçants et d’artisans de l’Aveyron), tombe à point nommé.

Agatchako, qu’es aquò ?

Agatchako (« Regarde ici »), c’est le nouveau projet de e-commerce mené par 12e Sens, donc, en partenariat avec la plupart des forces vives du département en ce qui concerne le commerce : les 24 associations de commerçants, la CCI, la Chambre des métiers, le Syndicat de l’hôtellerie-restauration… « On va ramener du monde en centre-ville », promet Michel Alibert, président de 12e Sens.

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Selon l’abonnement auquel ils auront souscrit, les commerçants pourront profiter de la force de frappe d’Agatchako pour promouvoir leur établissement (présentation sur l’appli et sur le site, relais sur les réseaux sociaux…), communiquer avec les clients (nouveautés, bons plans, promos…) ou pour proposer leurs produits (ou gérer leurs réservations) dans la boutique en ligne mutualisée. Une sorte d’Amazon au niveau du département.

Pour les clients, les avantages seront multiples. Outre le fait de pouvoir payer leurs achats auprès d’un ou plusieurs commerçants en une seule fois, ils consommeront en ligne… mais local ! Un mélange malin entre les avantages du e-commerce et ceux du commerce de proximité.

Michel Alibert (au centre), Sylvie Ayot et un technicien de Linov, la société de Sébazac chargée de la réalisation technique, ont présenté le projet Agatchako, hier après-midi, dans les locaux de l’Office du Commerce.

Agatchako promet aussi, comme toute plateforme d’e-commerce qui se respecte, de livrer à domicile à J+1 (voire dans la journée) dans l’Aveyron. Un « click & collect » (retrait en boutique), sera aussi proposé.

Concrètement, trois offres seront proposées à tous les commerçants du département.

1) Application Agatchako

Contre un abonnement de 27 € HT / mois (24 € pour les adhérents à une association de commerçants), le commerçant aura droit à :

  • Accéder à la base de données des clients ayant flashé son affiche
  • Une fiche de son entreprise sur l’application Agatchako
  • La possibilité de communiquer ses offres sur l’appli avec envoi de notifications push
  • Un suivi par un technicien local pour optimiser l’utilisation de ses outils.

2) Prise de rendez-vous & Agatchako.com

Pour 20 € de plus (47 € HT / mois et 44 € HT / mois) :

  • La présentation de sa boutique sur Agatchako.com
  • Des relais réguliers sur la page Facebook Agatchako
  • Réservation en ligne (par exemple la possibilité de réserver chez son coiffeur)

3) Marketplace Agatchako.com

Pour 62 € HT / mois (59 € HT / mois), en plus de tout ça, le commerçant pourra :

  • Vendre ses produits en ligne sur Agatchako.com
  • Avoir droit à une séance photo de ses produits tous les 6 mois (50 produits maximum).

Rendez-vous le 17 mars pour le lancement de l’application sur tous les stores (Play Store, Apple Store…). « Une grande campagne de communication est déjà prévue pour les semaines qui suivront le lancement », promet Michel Alibert.

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