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Millau. A la rencontre de Sylvie Henry, dans les coulisses du MUMIG

Sylvie Henry occupe depuis 2017 le poste de responsable administrative et financière ainsi que celui de chargée de communication au MUMIG. Loin des projecteurs, elle est pourtant un élément indispensable au bon fonctionnement du Musée de Millau.

Après un DUT Gestion des Entreprises, Sylvie Henry a eu des expériences professionnelles dans plusieurs domaines : assurances, vente de voyages ou encore comptabilité.

Mais à 40 ans, elle décide de changer complètement de voie et de se reformer pour travailler dans le milieu de la culture. « C’est une passion que je cultivais en privé, raconte Sylvie Henry. J’ai eu la chance de rencontrer des archéologues, des artistes ou encore des écrivains. Cela m’a permis d’apprendre de nouvelles choses. J’ai eu également l’occasion de vivre des expériences auxquelles je ne m’attendais pas, comme participer à des fouilles archéologiques au château de Lastours dans l’Aude. J’aimais tellement tout ce domaine que je me suis décidée à en faire mon métier. »

A l’époque, Sylvie vit à Noyon en Picardie où elle décide de suivre une formation pour devenir guide conférencière.

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Un métier essentiellement saisonnier qu’elle va compléter en intégrant l’équipe de la médiathèque et du service culture de la collectivité locale. « A la médiathèque, j’avais essentiellement un rôle administratif, explique Sylvie Henry. Mais mes fonctions au sein du service culturel étaient très intéressantes puisque je m’occupais entre autres de l’organisation des expositions d’art plastique. »

En 2017, alors qu’elle cherche à retrouver le soleil du sud qui l’a vu grandir, Sylvie repère l’annonce postée par la Ville de Millau. Elle se positionne et réussit à décrocher le job. C’est une nouvelle aventure qui commence.

Administration et communication : mettre en lumière dans l’ombre

Sylvie Henry est un relais essentiel dans la vie du musée. Son rôle de responsable administrative et financière l’amène à garder un œil constant sur les dépenses et recettes de la structure, tout en traitant les demandes des différents acteurs qui collaborent avec le MUMIG.

« Le fait de travailler en équipe est quelque chose que j’apprécie beaucoup, affirme Sylvie Henry. Que ce soit avec mes collègues du musée ou avec les personnels de la Communauté de communes et de la Ville. Sans oublier les échanges avec les prestataires extérieurs qui sont eux aussi très enrichissants. C’est cette diversité de rencontres et de personnes qui est agréable. »

Il y a deux ans, l’arrivée d’une nouvelle collègue en la personne de Geneviève Puech a permis à Sylvie de s’investir dans un nouveau rôle au sein du MUMIG, celui de chargée de communication.

« Je travaille sur les communiqués et dossiers de presse, ce qui m’oblige à me tenir au courant de tout ce qui se passe au musée, souligne Sylvie. C’est vraiment une partie très intéressante du travail. Nous avons également élaboré la nouvelle identité graphique et de nouveaux documents dynamiques avec David Pourquier de la société Underkult. Enfin, il y a eu tout le travail mené autour de l’appellation MUMIG pour réunir les sites du musée et de la Graufesenque autour d’une entité unique. »

Sylvie Henry semble animée d’une foi indéfectible en la culture. Elle s’investit totalement dans la mission que lui a confiée la Ville de Millau et la directrice du musée.

« Je retrouve ce qui m’intéressait quand j’étais guide, conclut-elle. Je continue à apprendre et à échanger avec les gens. De manière plus personnelle, je poursuis ma découverte du patrimoine rural et naturel local avec beaucoup de plaisir et je suis loin d’en avoir fait le tour… »

Aurélien TROMPEAU

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