Chasse

Larzac. Mieux vaut tenir un lapin que poursuivre un lièvre…

Pour l’instant, c’est encore un pari sur l’avenir. Quoi qu’il en soit, les chasseurs de Cornus et de Fondamente ont déjà répondu présents pour mettre en place un programme de réintroduction du lapin de Garenne en lien avec la présence de l’Aigle royal.

L’Aigle royal est un super prédateur au régime alimentaire varié dans lequel le lapin figure souvent au menu. Par chance, le lapin a pour lui une capacité de reproduction qui lui permet de bien vivre sa situation proie.

À condition toutefois, qu’il ne soit pas malade. Et c’est là que le bât blesse. La myxomatose et le VHD affectent très durement les troupes. D’où l’importance de restaurer les effectifs de lapin. C’est pourquoi un projet est né entre VALOREM, le Parc Naturel Régional des Grands Causses, le bureau d’étude EXEN, et la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aveyron pour renforcer les populations de lapins sur le plateau du Guilhaumard.

Un projet qui appelle un travail collaboratif entre chasseurs, agriculteurs et les municipalités du Fondamente et de Cornus. Comme l’explique Dominique Marbezy en charge du programme : « il reste encore du travail. Déjà, les souches d’arbres qui vont servir à constituer les garennes artificiels sont arrivées. En amont, les chasseurs ont travaillé à rouvrir le paysage autour des emplacements des futures garennes. Demain, il faudra encore poser des clôtures avant l’arrivée des premiers reproducteurs ». À suivre.

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Article original publié sur Millavois.com | Larzac et Vallées

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