Comme le veut la tradition, ce dernier dimanche du mois d’avril commémorait La Journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation. Une cérémonie était organisée en matinée ce 30 avril devant la stèle de la résistance au parc de la Victoire.
Hasard du calendrier local, la commémoration dédiée à la mémoire des victimes de la déportation dans les camps de concentration et d’extermination nazis lors la Seconde Guerre mondiale s’est tenue au milieu des manèges installés à Millau jusqu’au 8 mai prochain.
En maître de cérémonie, Valentin Artal adjoint à la maire de Millau chargé de la démocratie locale et de la citoyenneté a honoré la mémoire de tous les déportés et héros et rappelé ce drame historique à travers un extrait du récit de la Millavoise Josette Frigiotti dans « La soif ardente » qui relate la rafle de Millau.
« Si l’histoire ne se répète pas forcément stricto sensu, notre vigilance ne doit pour autant jamais être prise en défaut, souligne l’élu. Contre toutes les formes d’intolérance qui sont autant d’atteintes à la dignité, nous devons sans naïveté ou analogies alambiquées faire de la mémoire de tous les déportés et des héros, un appel perpétuel pour que ne ressurgisse plus jamais et stoppe l’inacceptable. C’est le sens de cette commémoration », a conclu Valentin Artal avant de remercier toutes les personnes présentes et de lancer : « Vive la paix, vive la fraternité et la cohésion sociale. Vive la République et vive la France ».
Au printemps 1945, la plupart des camps de concentration étaient libérés. Entre mars 1942 et août 1944, en France, près de 150 000 personnes ont été déportées pour des raisons raciales, politiques, sociales… ou des actes de résistance. Parmi elles, plus de 75 000 juifs, dont plus de 11 000 enfants. Cette journée du souvenir commémorée partout sur le territoire a pour vocation de rappeler à tous l’Histoire, pour que de tels faits ne se reproduisent plus.