Après la réunion publique du vendredi 31 mars qui a réuni plus de 30 personnes, un petit groupe de volontaires s’est réuni pour envisager les modalités pratiques d’une réouverture de l’épicerie de Sainte-Eulalie-de-Cernon afin de répondre aux besoins des habitants et des touristes de passage.
Après un rappel de la situation actuelle (liquidation judiciaire de l’ancienne épicerie, nomination d’un mandataire, absence d’un repreneur à ce jour), il a été acté que deux formes de reprise étaient possibles. Soit une association, soit une SCIC, principalement parce que l’engagement de l’ensemble des habitants du village est la condition sine qua non de la réussite de la réouverture de l’épicerie.
Les clients potentiels de l’épicerie sont les habitants permanents du village, les résidents secondaires, les campings caristes et les touristes (randonneurs, loueurs de gîtes, passants du vélo-rail, etc.). Tous ont des demandes bien spécifiques à prendre en compte.
Les chiffres mis en avant par l’étude réalisée à la demande de la mairie semblent un peu sous-évalués en ce qui concerne l’apport possible des résidents secondaires et des touristes. Le chiffre d’affaires théorique de l’épicerie ne devrait donc pas se situer trop loin du point d’équilibre.
C’est la forme coopérative qui parait, après réflexion et à la lumière de l’expérience de la SCIC « La Sainte Eulalienne », répondre le mieux aux attentes parce qu’elle permet un engagement élargi à la fois financier (actionnariat) et matériel (bénévolat) des sociétaires, et la capacité pour la municipalité de renflouer un éventuel déficit de la structure ou de fournir un soutien financier autre (aide au loyer par exemple).
L’objet social de la SCIC a été défini de la façon suivante : Epicerie de proximité, vente de produits locaux et de produits de première nécessité, restauration, snacking, services à la population, vente à emporter.
L’objet social a été volontairement élargi afin de prendre en compte les différentes évolutions possibles de l’épicerie afin de s’adapter aux demandes de service des habitants et des touristes de passage.
Un montant de 25 à 30.000 euros (comprenant le stock de marchandises, un peu de trésorerie, quelques investissements sur les vitrines réfrigérées ou la chambre froide) devrait permettre de démarrer.
Par contre, la constitution d’une SCIC est un processus assez long qui risque de faire rater la saison d’été.
Point à considérer, quid d’une solution transitoire en attendant l’ouverture de la nouvelle épicerie ? L’action pour rentrer dans la SCIC pourrait se situer aux alentours de 100 euros pour ouvrir à un large public.
Une prochaine réunion est prévue d’ici une quinzaine de jours pour avancer dans les différents domaines.